Budget fédéral 2012-2013 : Les pétrolières avant le bien commun
source web :http://www.greenpeace.org/canada/fr/Blog/budget-fdral-2012-2013-les-ptrolires-avant-le/blog/39777/Réaction de Nicolas Mainville, porte-parole de Greenpeace, à la suite du dépôt du budget fédéral 2012-2013 du ministre des Finances, Jim Flaherty.
Les grands gagnants du budget aujourd’hui, ce sont les compagnies pétrolières alors que le gouvernement Harper a annoncé qu'il démantèlerait des lois environnementales essentielles qui protègent l’eau, l’air, les forêts, la faune et la flore des activités industrielles non contrôlées comme celles des sables bitumineux et des pipelines. Pour Greenpeace, la population est la grande perdante de ce budget puisque le gouvernement facilite la tâche de la destruction de notre capital naturel et réduit la capacité de ministères-clés pour mettre en application les lois environnementales.
Changer les règles pour privilégier les pétrolières et les projets qui suscitent la grogne de sa propre population est un affront à la démocratie. Les Québécois et la population canadienne ont le droit de s’opposer et de questionner les projets de pipeline qui menacent le bien commun, leur santé et celle de la planète. Avec le budget d’aujourd’hui, le gouvernement Harper a décidé de retirer ce droit à sa population plutôt que de faire face à un véritable débat public sur les conséquences néfastes des industries polluantes.
Après avoir coupé dans à peu près tout ce qui à trait à l'environnement, ajoutons à cet affront un nouveau budget de 8 millions de dollars pour observer de près les groupes environnementaux qui ne colleraient pas aux idéaux des conservateurs. Nous vivons vraiment dans un état pétrolier!
L'environnement et le budget en rafale:
(tiré de Radio-Canada.ca)
- Abolition de l’organisme gouvernemental qui était chargé des analyses et avis stratégiques, annonce d’un projet de simplification des lois environnementales et un grand intérêt pour les projets de pipelines.
- Le gouvernement Harper continue de se désengager en matière d’environnement. Sur des réductions de 88,2 millions en trois ans dans ce portefeuille, la majeure partie, soit 53,8 millions, est retranchée du budget d’Environnement Canada.
- L’Agence Parcs Canada, qui comptait pour près de 80 % de ce portefeuille l’année dernière, ne subira qu’une perte de 29,2 millions pendant ce temps.
- L’une des mesures annoncées est l’abolition de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie. Cette décision compte pour 5,2 millions dans l’ensemble des coupes, sur trois ans.
- Le gouvernement conservateur estime qu’« une collectivité mûre et élargie d’intervenants en matière de politique environnementale a fait montre de sa capacité de fournir des analyses et des avis stratégiques au gouvernement ».
- Le gouvernement annonce aussi son intention de changer les lois pour « rationaliser le processus d’examen des grands projets à retombées économiques ».
- Le gouvernement souhaite que les grands projets, la construction de pipelines par exemple, soient soumis à une seule évaluation environnementale.
- Le budget annonce par ailleurs des investissements de plus de 110 millions de dollars en deux ans pour accroître la sécurité des pipelines, appuyer les consultations auprès des peuples autochtonesquant à ces projets et modifier la réglementation sur les mines de métaux.
- 50 millions en deux ans sont aussi prévus pour la protection des espèces en péril.
- Le gouvernement Harper offre aussi une réponse de 17 millions de dollars sur deux ans à la question de la production d’isotopes utilisés dans le milieu médical. Il veut trouver « des solutions de rechange aux technologies actuelles de production ». Le budget de la Commission canadienne de sûreté nucléaire n’est d’ailleurs réduit que de 1,3 million de dollars en deux ans.
- Et pour la production d’énergie propre? Une somme de 2 millions de dollars est annoncée pour 2013-2014, sous la forme d’aide fiscale.
samedi 31 mars 2012
mardi 27 mars 2012
Enbridge évite-t-il Pipe-Line Montréal Lte??
Enbridge dépensera 3,8 milliards pour construire deux pipelines
Publié le 27 mars 2012 à 09h31 | Mis à jour à 09h31
LA PRESSE CANADIENNE PC
CALGARY
Dans un premier temps, Enbridge compte dépenser 2,8 milliards pour donner au pipeline Flanagan South - qui relie les villes de Flanagan, dans l'Illinois, et de Cushing, dans l'Oklahoma - une dimension de 95 centimètres (36 pouces), ce qui augmentera sa capacité à 585 000 barils par jour.
Ce pipeline devrait entrer en service au milieu de 2014.
De plus, Enbridge dépensera 1 milliard pour construire un nouveau pipeline le long du trajet du pipeline Seaway, qui s'étire entre Cushing et Houston, au Texas, le long de la côte du golfe. Cela ajoutera une capacité de 450 000 barils par jour au système et le pétrole devrait commencer à couler en juin.
Des problèmes d'infrastructure causent un engorgement à Cushing, où le pétrole s'accumule en attendant de pouvoir être acheminé vers les raffineries de la côte du golfe. Soulager cet engorgement pourrait à la fois faire augmenter les prix et les profits des producteurs.
Ces projets donnent aussi à Enbridge une longueur d'avance face à sa rivale TransCanada (T.TRP), qui attend toujours le feu vert du département d'État des États-Unis pour aller de l'avant avec son controversé projet de pipeline Keystone XL. TransCanada a récemment annoncé qu'elle construira néanmoins la portion la plus urgente du pipeline XL, à un coût de 2,3 milliards.
Les producteurs de pétrole des sables bitumineux affirment qu'ils disposent actuellement de suffisamment de pipelines entre le Canada et les États-Unis, mais préviennent que leurs projets d'expansion dépendent de la mise en place de nouveaux oléoducs.
vendredi 23 mars 2012
OBAMA veut le pétrole des Sables bitumineux canadiens
Obama veut accélérer l'approbation de Keystone
Publié le 22 mars 2012 à 12h43 | Mis à jour le 22 mars 2012 à 12h43
Photo AFP
La construction du tronçon sud de l'oléoduc Keystone XL de TransCanada devrait commencer en juin.
-
Ken Thomas
ASSOCIATED PRESS
OKLAHOMA CITY
Ce tronçon de 780 kilomètres doit relier la ville de Cushing, dans l'Oklahoma, aux raffineries de la côte américaine du golfe du Mexique. Ce projet devrait régler un problème d'engorgement dans l'acheminement du pétrole produit par les États du Midwest vers ces raffineries du Texas.
Plus tôt cette année, le président Obama avait retardé la construction de l'oléoduc Keystone XL en réponse, notamment, aux préoccupations exprimées par différents groupes environnementaux.
La construction du tronçon sud devrait commencer en juin. TransCanada, dont le siège social se trouve à Calgary, a dit espérer compléter ces travaux de 2,3 milliards de dollars l'an prochain.
Les consommateurs américains sont confrontés à une flambée du cours du carburant à la pompe, et le président Obama - en cette année d'élection présidentielle - se défend d'avoir délaissé la production intérieure au profit des projets d'énergie verte.
Cette décision survient quelques heures après que des dirigeants de l'industrie pétrolière américaine eurent réprimandé Barack Obama, à la veille de sa visite à Cushing, lui demandant de donner le feu vert à la construction de la totalité du pipeline, et pas seulement à une portion de celui-ci.
Dans une lettre ouverte publiée mercredi dans le quotidien The Oklahoman, les dirigeants américains ont indiqué que le projet devrait recevoir son approbation dès maintenant et pas «après les élections».
La cour d'emmagasinage de Cushing abrite les tuyaux qui doivent être utilisés pour la construction du pipeline reliant les États producteurs de pétrole jusqu'aux raffineries texanes du golfe du Mexique. Pour l'instant, le transport vers le sud du pétrole brut provenant du Dakota du Nord et du Montana, notamment, est entravé par la capacité insuffisante des oléoducs existants et par une pénurie de wagons-citernes.
Le processus d'approbation pour la construction d'un oléoduc peut prendre jusqu'à un an, un délai que M. Obama souhaite voir amputer de plusieurs mois.
Les environnementalistes organisent depuis des mois des campagnes pour protester contre la construction du pipeline Keystone XL, dénonçant le transport du pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta, qu'ils qualifient de «pétrole sale», à travers six États américains, jusqu'aux raffineries texanes.
Le département d'État américain doit encore prendre une décision quant à la construction de la totalité de l'oléoduc, affirmant avoir besoin de plus de temps pour mener des études environnementales approfondies sur les effets d'un nouveau tracé traversant un aquifère fragile du Nebraska.
En novembre, le département d'État avait reporté sa décision à après les élections présidentielles de novembre prochain, motivant sa décision par ses inquiétudes concernant l'aquifère.
Or, plusieurs ont accusé Barack Obama de poser un geste visant à calmer les environnementalistes faisant partie de la base partisane du président démocrate, tout en augmentant ses chances d'être réélu.?
Pipe-Line Montréal Lte :retour à la case départ pour la station à Dunham
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Publié le 22 mars 2012 à 05h00 | Mis à jour le 22 mars 2012 à 05h00
Pipe-Lines Montréal retourne devant la CPTAQ
Équiterre incite les gens à rester en alerte. Son porte-parole, Steven Guilbeault, souligne que la compagnie Embridge tentera de convaincre l'Office national de l'énergie de procéder au renversement du flux d'un de ses oléoducs entre Sarnia et Westover en Ontario. Le but est d'y transporter du pétrole des sables bitumineux.
PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
Michel Laliberté |
(Dunham) La compagnie Pipe-Lines Montréal retournera devant la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Elle n'en appellera donc pas de la décision de la Cour du Québec qui l'intime de prouver à la CPTAQ qu'aucun terrain en dehors de la zone agricole n'est propice pour construire une station de pompage à Dunham.
«C'était la meilleure décision à prendre», a affirmé hier Denis Boucher, porte-parole de PLM. La direction de l'entreprise, a-t-il expliqué, aurait pu porter l'affaire en appel, mais rien ne garantissait le résultat de la démarche. Il y a aussi le facteur temps, a-t-il mentionné, le processus judiciaire étant très long.
Les dirigeants de PLM entreront en contact d'ici quelques jours avec la CPTAQ pour l'aviser de leur décision. Le but est de savoir comment procéder et quels échéanciers seront proposés, a dit M. Boucher. «On ne veut pas perdre nos droits», a-t-il indiqué.
Rappelons que PLM a d'abord obtenu l'autorisation de la CPTAQ de construire une station de pompage sur une terre agricole à Dunham. Mais le Tribunal administratif du Québec, à la suite de la contestation de Stéphane Durand, un résidant de Dunham, a bloqué le projet, estimant que la compagnie n'avait pas fait une démonstration rigoureuse qu'aucun autre terrain en dehors de la zone agricole n'aurait pu être utilisé, une exigence de la Loi sur la protection des terres agricoles.
C'est cette décision que PLM a contestée en vain devant la Cour du Québec.
Jean Binette s'est dit content d'apprendre que PLM recommencerait le processus. «C'est une victoire totale, complète de Stéphane Durand contre une compagnie pétrolière. On est très fiers de lui.»
Tous les détails dans notre édition de jeudi
lundi 12 mars 2012
Un accident automobile fait exploser un pipeline d'Enbridge à Chigago
ASSOCIATED PRESS
NEW LENOX, ILLINOIS
La police de New Lenox, dans l'État de l'Illinois, a affirmé que deux hommes avaient été tués lors de l'accident survenu samedi, trois autres ayant été blessés.
Le chef de la police de New Lenox, Bob Sterba, a qualifié l'accident d'«horrible, horrible, horrible».
M. Sterba a indiqué que les cinq hommes impliqués dans l'accident étaient âgés dans la vingtaine et provenaient tous de New Lenox, quelque 55 kilomètres au sud-ouest de Chicago.
Le maire de New Lenox, Tom Balderman, a affirmé que les équipes dépêchées sur place avaient rapidement été en mesure de mettre un terme à une fuite de pétrole.
Des responsables ont assuré que l'incident n'aurait aucun impact environnemental et que la population n'était pas en danger.
Il a été impossible de rejoindre des représentants d'Enbridge.
jeudi 8 mars 2012
Trailbreaker: Le CEDunham doute de l'abandon du projet
Publié le 08 mars 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
source web :http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201203/07/01-4503493-trailbreaker-toujours-vivant-selon-ses-opposants.php
TRAILBREAKER : Toujours vivant selon ses opposants
Maxime Massé |
(Dunham) Malgré ses prétentions, la compagnie Enbridge n'a pas vraiment l'intention d'abandonner son projet Trailbreaker, croit le comité d'environnement de Dunham. Loin de crier victoire, son président croit même que l'entreprise canado-américaine entretient toujours l'espoir de réaliser ce projet visant à acheminer du pétrole brut provenant des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au Maine aux États-Unis, et ce, en passant par Montréal.
Rappelons que La Voix de l'Est rapportait hier que le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, mentionnait dans une lettre destinée au ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, Pierre Arcand, que Enbridge «ne prévoit plus aller de l'avant avec ce projet».
Avec Trailbreaker, Enbridge proposait d'acheminer le pétrole brut de l'Alberta jusqu'à la ville de Portland via, entre autres, un oléoduc déjà existant de Pipe-Lines Montréal (PLM) qui traverse le Québec. Pour ce faire, PLM planifiait de construire une station de pompage à Dunham pour inverser le sens d'écoulement du pétrole et le pousser par-dessus les monts Sutton.
Cela a provoqué une levée de boucliers de plusieurs citoyens de la municipalité et de groupes environnementaux qui craignent les risques rattachés à une telle opération. Ils s'inquiètent notamment de l'impact que pourrait avoir un déversement pour les nappes phréatiques de la région.
Et bien qu'une porte-parole d'Enbridge a aussi indiqué que la compagnie n'allait «plus de l'avant avec ce projet», les opposants de Trailbreaker n'ont pas l'intention de baisser la garde.
Des doutes
«Jusqu'à un certain point, on est obligés de croire les ministres qui se parlent, mais d'un autre côté, nous, on a nos doutes. Disons qu'on ne fêtera pas ce soir à cause de cette nouvelle là», a indiqué hier entrevue Jean Binette, président du comité d'environnement de Dunham.
Tous les détails dans notre édition de jeudi
mercredi 7 mars 2012
Enbridge-Pipe Lines Montréal: le projet Trailbreaker abandonné???
Publié le 07 mars 2012 à 11h07 | Mis à jour à 11h07
source web :http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201203/07/01-4503316-enbridge-abandonne-trailbreaker.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_314_section_POS1
Enbridge abandonne Trailbreaker
La société Enbridge abandonne son projet d'acheminer par oléoduc du pétrole brut des sables bitumineux jusqu'à Portland au Maine en passant par Montréal.
PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
Michel Laliberté |
(Dunham) La société Enbridge abandonne son projet d'acheminer par oléoduc du pétrole brut des sables bitumineux jusqu'à Portland au Maine en passant par Montréal. Le projet connu comme Trailbreaker, qui nécessiterait la construction d'une station de pompage à Dunham, n'est plus considéré, a appris La Voix de l'Est.
C'est le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, qui confirme l'abandon du projet dans une lettre adressée au ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand. «Concernant Trailbreaker, le promoteur, Enbridge a indiqué qu'il ne prévoit plus aller de l'avant avec ce projet», peut-on lire dans la missive obtenue par La Voix de l'Est.
Enbridge est une entreprise canado-américaine spécialisée dans le transport de pétrole brut. Elle possède plusieurs oléoducs au Canada et aux États-Unis. Son projet Trailbreaker visait à faire transiter le pétrole extrait des sables bitumineux en Alberta jusqu'à Montréal. De là, le pétrole aurait été exporté sur la côte est des États-Unis, à Portland, notamment.
Dans cette dernière portion, le pétrole brut aurait été transporté par un des oléoducs de Pipe-Lines Montréal, celui de 18 pouces de diamètres, vers les terminaux portuaires de Portland. Pour y arriver, PLM voulait construire une station de pompage à Dunham pour pousser le pétrole brut par-dessus les monts Sutton.
Dans la région, plusieurs citoyens et groupes environnementaux s'opposent au projet d'inverser le sens d'écoulement du pétrole dans l'oléoduc de PLM. Ils craignent que l'opération ne provoque des bris dans l'oléoduc, ce qui causerait des torts irréparables à l'environnement, entre autres aux nappes phréatiques et aux milieux humides. L'oléoduc, font-ils remarquer, a été construit dans les années 50 et ne peut être considéré comme sécuritaire.
Une porte-parole d'Enbridge, Jennifer Varey, a confirmé l'information tard hier soir. «Nous n'allons plus de l'avant avec ce projet», a-t-elle affirmé. L'entreprise, a-t-elle expliqué, se concentre plutôt sur son projet de renversement du sens d'écoulement de son oléoduc entre les villes de Sarnia et de North Wastover en Ontario.
Des audiences publiques de l'Office nationale de l'énergie sont prévues au printemps sur le projet Sarnia-West Wastover.
Le ministre Arcand avait écrit en février à M. Oliver concernant Trailbreaker puisque ce dernier est le ministre responsable de l'ONÉ. M. Arcand lui avait relayé les inquiétudes des résidants où passent les oléoducs de PLM.
Le porte-parole de Pipe-Lines Montréal, Denis Boucher, ignorait qu'Enbridge avait mis son projet au rencart. De toute façon, a-t-il dit, ça ne contrecarre pas les plans de développement de PLM, puisque l'entreprise n'est pas liée au projet Trailbreaker. «Nous n'avons pas d'entente avec Enbridge pour transporter du pétrole», a-t-il indiqué.
M. Boucher a expliqué que le projet de PLM d'inverser le sens d'écoulement dans un de ses oléoducs était seulement au stade exploratoire. Aucune décision n'a été prise, a-t-il dit. Tout dépendra de la demande pour le pétrole et des conditions du marché, selon lui.
La construction d'une station de pompage à Dunham fait partie de cette exploration, a-t-il ajouté. «Ce n'est pas parce qu'on fait faire des plans et devis pour agrandir notre maison qu'on va aller de l'avant, a-t-il dit en guise d'exemple. Ce n'est pas un projet tant qu'on ne dit pas OK, on y va.»
Concernant le revers de PLM devant la Cour du Québec à la mi-février, M. Boucher n'a pas voulu commenter. Les avocats de la compagnie étudient toujours le jugement, a-t-il dit.
PLM tentait de faire infirmer une décision du Tribunal administratif du Québec. Le TAQ avait statué que l'entreprise devait retourner devant la Commission de protection du territoire agricole du Québec pour prouver qu'il n'existait pas un terrain à Dunham en dehors de la zone agricole où elle pourrait construire sa station de pompage.
mardi 6 mars 2012
Enbridge-le processus d'inversion de la Line 9 en Ontario (Sarnia-Wastover)
source http://www.enbridge.com/Line9ReversalProject.aspx
Enbridge is proposing to reverse a section of its Line 9 between Sarnia and Westover, Ontario to accommodate a customer’s request for access to the Ontario market. Line 9 is an existing Enbridge pipeline with a current capacity of 240,000 barrels per day (bpd) that extends from Montreal, Quebec to Sarnia, Ontario and currently transports offshore crude oil in a westbound direction. Only the section of Line 9 between Sarnia and Westover will be affected by this project. Our customer, Imperial Oil Limited, filed a letter with the National Energy Board (NEB) on September 20, 2011 confirming their commercial support of delivery to Westover (and their Nanticoke refinery). Read the letter of comment.
The scope of the proposed Project includes reversing the flow of the section of Line 9 from Sarnia to Westover and modifying existing pump stations in order to allow for the eastbound transportation of incremental western Canadian crude oil, which can be sourced from a number of locations in Alberta, Saskatchewan and Manitoba. Initially, we expect to flow a minimum of 50,000 bpd of crude oil through this project, with a maximum capacity of 200,000 bpd. We expect that the main product to be transported will be light crude oil. The pipeline will initially carry light crude oil, but the reversed Line 9 between Sarnia and Westover, Ontario will be capable of transporting a range of crude oil products.
The Project will take place within existing Enbridge properties and easements. There is no new pipeline construction outside Enbridge-owned facilities involved in this project. Project work at Sarnia Terminal, Westover Terminal and North Westover Station includes modifications to existing equipment and the installation of a short length of pipe. The project work may result in higher than normal traffic and noise at these facilities during the project period, but these will cease upon the completion of project work.
By taking advantage of existing facilities, the Project will minimize potential impacts to the environment and to stakeholders. Also, reversing the flow of the pipeline from Sarnia to Westover is an economical way to utilize the existing system.
With respect to the segment of Line 9 from Westover to Montreal, Quebec, Enbridge is continually examining means to ensure its pipelines are utilized, including the market viability of a reversal between Westover and Montreal. Should we find that the market conditions become favourable, Enbridge would undertake the appropriate environmental studies, economic analysis and public consultation program for such a project at that time, and then file an application with the NEB with all the required supporting material.
Line 9 Background
Line 9 was originally an eastbound pipeline built in the mid-1970s to secure the supply of oil in Quebec, then dependent on offshore crude. In the late 1990s, the flow was reversed to accommodate changing market conditions.
In 2008, the flow was proposed to be reversed back to its original eastbound direction as part of a multi-component project called Trailbreaker. That project was put on hold in 2009 due to lack of commercial support and is no longer being pursued by Enbridge.
In documents Enbridge has filed with the NEB, we have further affirmed that the scope and objective of Trailbreaker, as previously contemplated, is no longer being pursued. Read our letter of October 21, 2011 to the NEB in response to comments from the general public on Trailbreaker, Enbridge pipeline integrity, Eastern Canadian energy supply, and related issues here.
jeudi 1 mars 2012
Pipe-Line Montréal Lte :Pierre Arcand invite le Ministre Fédéral Joe Oliver à vérifier l'oléoduc de PLM
- JESOURISVERT PUBLIE LA LETTRE DU MINISTRE DU MDDEP, PIERRE ARCAND, QUI EST SIGNALÉE DANS LE TEXTE DE MICHEL LALIBERTÉ
Publié le 29 février 2012 à 05h00 | Mis à jour le 29 février 2012 à 05h00
source web :http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201202/28/01-4500821-analyse-du-projet-de-pipe-lines-montreal-quebec-sen-remet-au-federal.php
Analyse du Projet de Pipe-Lines Montréal : Québec s'en remet au fédéral
Le ministre Pierre Arcand laisse le soin au fédéral d'étudier le projet d'inversement du sens d'écoulement du pétrole de Pipe-Lines Montréal. On voit ici la station de pompage de Highwater dans le Canton de Potton.
PHOTO VÉRONIQUE TREMBLAY, ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
Michel Laliberté |
(Dunham) Le Bureau d'audience publique en environnement n'analysera pas le projet de Pipe-Lines Montréal d'inverser le sens d'écoulement du pétrole dans un de ses oléoducs. Le gouvernement québécois s'en remet plutôt à l'Office national de l'énergie (ONÉ) pour faire le travail.
Dans une lettre adressée à Joe Oliver, ministre des Ressources naturelles du Canada et responsable de l'ONÉ, le ministre Pierre Arcand l'exhorte à «garantir la rigueur du processus d'autorisation fédérale pour assurer la protection des écosystèmes traversés par l'oléoduc». Il l'enjoint également à considérer les préoccupations des citoyens face à ce projet et à en «favoriser l'acceptation sociale».
Les régions où passe l'oléoduc de Pipe-Lines Montréal, explique M. Arcand, ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, comptent plusieurs cours d'eau, des milieux humides en plus de sources d'eau potable qui alimentent les réseaux d'aqueduc des municipalités. «Vous conviendrez que la protection de ces milieux contre une éventuelle contamination par les hydrocarbures doit être assurée», lit-on dans la missive dont La Voix de l'Est a obtenu copie.
Le ministre Arcand poursuit en rappelant à son collègue fédéral que des incidents sont survenus ces dernières décennies au Québec sur les installations de Pipe-Lines Montréal. Une inspection menée l'année dernière par l'ONÉ sur les installations de Pipe-Lines Montréal, rappelle M. Arcand, a permis de mettre «en relief des lacunes concernant le confinement des hydrocarbures en cas de fuite».
En mai dernier, alors qu'il rencontrait des maires de la région et des membres du comité d'environnement de Dunham, le ministre Arcand avait également fait part de son inquiétude quant à l'âge de l'oléoduc, mis en service dans les années 1950.
Le président du comité d'environnement de Dunham, Jean Binette, s'est dit content que le ministre Arcand ait fait part au ministre Oliver des inquiétudes des opposants au projet. M. Binette aurait toutefois aimé que M. Arcand propose que le BAPE travaille conjointement avec l'ONÉ dans ce dossier. «Il faut aller plus loin. Ça prend une étude sur l'état de l'oléoduc. On ne pense pas qu'un oléoduc vieux de 60 ans soit sécuritaire. On aimerait que le BAPE joue un rôle dans l'évaluation du projet.»
Tous les détails dans notre édition de mercredi 29 février 2012