mardi 9 décembre 2008

La Caisse des Dépôts et Placement du Québec investit dans Enbridge et Exxon Mobil



source : www.Radio-Canada.ca
information électorale
le 8 décembre 2008
Amir Khadir

Photo: Québec solidaire

Amir Khadir

Décidément, le dossier de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) hantera Jean Charest tout au long de la campagne électorale.

Dimanche, c'était au tour du porte-parole de Québec solidaire (QS), Amir Khadir, de jeter le blâme sur le chef libéral, l'accusant d'avoir modifié le mandat de la Caisse de dépôt et de l'avoir encouragée à faire des choix qui ont causé des pertes.

Amir Khadir reproche à Jean Charest de s'être ingéré politiquement dans les affaires de la caisse, en 2003, et ce, en encourageant le président-directeur général de l'époque, Henri-Paul Rousseau, à favoriser la recherche d'un rendement maximum à court terme.

Nous accusons M. Charest d'avoir dilapidé l'épargne collective des Québécois par choix politique, en 2003, quand il a abandonné l'un des deux mandats de la Caisse de dépôt et encouragé Henri-Paul Rousseau à changer la culture institutionnelle de la Caisse à la recherche d'un profit maximum, d'un profit rapide, à la recherche finalement du mirage.

- Amir Khadir

Citant des chiffres de la Thompson Financial Bank One, datant de février 2007, M. Khadir a rapporté que 40 % des actifs de la Caisse de dépôt auraient été placés en bourse et que 21 % de ses investissements auraient été faits auprès d'entreprises financières qui se construisent sur la spéculation.

Selon lui, ces choix ont engendré la crise actuelle et ont contribué à détruire l'environnement. D'après QS, parmi les 20 premières entreprises dans lesquels la Caisse a investi, figurent des compagnies notamment pétrolières, financières et minières, comme Enbridge, Exxon-Mobil, Encana, Chevron, Power Financial, CitiGroup et Barrick Gold.

Quiconque connaît la structure industrielle des entreprises minières et forestières au Québec sait très bien que l'exploitation des ressources, c'est de l'argent que font des multinationales étrangères en dilapidant une bonne partie de nos ressources au Québec. Ça veut dire que la Caisse de dépôt, à la recherche du rendement maximum, devient complice de la dépossession de notre terroir.

- Amir Khadir

« Par ses choix de placement, d'un côté, elle [la Caisse de dépôt] participe activement à la dilapidation des ressources naturelles, de l'autre, elle soutient des entreprises spéculatives qui ont créé la crise dans laquelle nous sommes plongés actuellement », a affirmé Amir Khadir.

De plus, il estime que la Caisse de dépôt « a été à l'avant-garde du mouvement qui a mené à cette crise, en particulier par son rôle central dans la création du marché des PCAA, où ont été titrisés autant les dettes de cartes de crédit, les prêts étudiants que des hypothèques subprime [à haut risque] ».

Déplorant le manque de mission sociale dans les choix de la Caisse, Québec solidaire demande à l'institution d'investir surtout, et avant tout, dans des titres et des obligations qui ont une vocation de développement ainsi que des critères de responsabilité sociale, environnementale et de coopération internationale.

Plus du tiers des placements de la CDPQ auraient été investis dans le domaine de la haute technologie et le quart dans l'exploitation des ressources, selon les chiffres de M. Khadir.

Il a également réitéré la volonté de QS de voir la Caisse investir davantage au Québec, et pourquoi pas la majorité de ses actifs si cela profite à la province. Présentement, ce sont 85 % des placements de la CDPQ qui ont été faits à l'étranger, « ce qui est inadmissible pour Québec solidaire », a indiqué M. Khadir.


mardi 2 décembre 2008

bulletin Trailbreaker Times d'Enbridge inc

BULLETIN TRAILBREAKER TIMES NUMÉRO 2, DÉCEMBRE 2008

Ce second numéro du bulletin « Trailbreaker Times » contient

les plus récentes actualités au sujet de notre proposition de

projet Trailbreaker.

La proposition de projet Trailbreaker est la première étape d’une approche progressive visant à rendre le pétrole brut de l’Ouest canadien disponible aux raffineries du Québec, de la côte du golfe du Mexique des États-Unis et à d’autres marchés extérieurs potentiels, tout en augmentant la capacité pipelinière destinée aux raffineries du Midwest des États-Unis et de l’Ontario. Le projet a été amorcé en raison de l’intérêt des expéditeurs à transporter la production de pétrole brut de l’Ouest canadien vers les raffineries de l’Ontario, du Québec, des Maritimes et descmarchés américains.

Depuis l’annonce du projet, nous avons travaillé à produire des études techniques

détaillées, à nous assurer du soutien de nos partenaires commerciaux, à développer le plan d’exécution du projet, à réaliser des études environnementales ainsi qu’à discuter avec les propriétaires fonciers, les communautés autochtones et les autres parties intéressées. La consultation publique et la communication sont des élémentsclés de tous les projets d’Enbridge. Au cours des mois de septembre et d’octobre, nous avons organisé une série de neuf événements portes ouvertes pour les collectivités destinés aux propriétaires fonciers, aux occupants et aux autres parties intéressées touchées par notre projet.

Nous apprécions le temps que vous avez pris pour assister à ces portes ouvertes et les représentants d’Enbridge sont heureux d’avoir eu la chance de parler directement avec ceux y ayant pris part. Certaines questions au sujet du projet qui pourraient intéresser d’autres parties intéressées ont été soulevées lors de certaines conversations. Nous avons donc basé la section « Questions- Réponses » de ce bulletin sur ces questions. Nous avons également inclus dans ce bulletin des renseignements que vous pourrez utiliser afin d’entrer en contact avec nous pour que nous répondions à toute autre question. Nous vous fournirons plus de renseignements au sujet du projet dès que possible.

SURVOL DU PROJET

Trailbreaker améliorera le service entre Sarnia (Ontario) et Montréal (Québec). Cela nécessite l’utilisation de deux de nos pipelines existants de la région mais ne requiert la construction d’aucun nouveau pipeline. Le projet sera réalisé au Canada, principalement par des modifications aux stations de pompage et la construction d’une station de pompage à Wolverton (Ontario).

Principales composantes :

Ligne 7

Emplacement : Entre Sarnia et Westover

(Ontario)

Longueur : 193 km

Capacité: Augmentation d’environ 20 000 barils par jour (bpj) pour une capacité annuelle d’environ 170 000 bpj.

Ligne 9

Emplacement : Entre Montréal (Québec) et Sarnia (Ontario)

Longueur : 832 km

Capacité: Le flux de brut serait

inversé afin de transporter le produit de Sarnia vers Montréal avec une capacité d’environ 200 000 bpj.

Where energy meets people

ENBRIDGE

TRAILBREAKER


Page 2

Q&R

Un nouveau

pipeline sera-t-il construit?

La réponse est simple : non. Trailbreaker ne donnera pas lieu à la construction pipelinière que les gens associent aux nouveaux projets pipeliniers. Trailbreaker utilisera les pipelines existants, mais ajoutera de nouvelles installations ou de nouveaux équipements en différents endroits le long du droit de passage du pipeline ou dans les stations ou les terminaux existants.

Y aura-t-il des répercussions pour les propriétaires fonciers ayant le droit de passage sur leur propriété?

De façon générale, la plupart des propriétaires fonciers ne remarqueront aucun changement. La majorité des travaux que nous proposons auraient lieu dans les stations de pompage et dans les terminaux.

Ce projet requiert-il de nouvelles terres?

La plupart des travaux de construction aura lieu sur les terres et servitudes appartenant déjà à Enbridge. De nouveaux terrains seront nécessaires pour des vannes, des sites de signalisation de raclage des pipelines ainsi que des routes d’accès et l’agrandissement de certaines stations. Dans certaines stations et le long du droit de passage, nous aurons peut-être également besoin d’un espace de travail provisoire.

Augmenterez-vous la pression?

La pression de fonctionnement maximale admissible ne changera pas avec les modifications proposées à la ligne. La pression de fonctionnement change à tout moment dans le cours normal des activités. La pression change en fonction du type de brut, de la température, du débit et d’autres facteurs. Toutes les variations de pression qui se produisent maintenant et qui se produiront après

Échéancier proposé:

Le pipeline Portland Montréal (PMPL) a récemment décidé d’étendre l’appel de soumissions pour l’inversement de son pipeline jusqu’à la fin de l’année. Plusieurs de nos clients comptent transporter une partie du pétrole brut qui serait amené à Montréal par la ligne 9 jusqu’à Portland (Maine). Par conséquent, avant d’obtenir le soutien final de nos clients et de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) pour la proposition de projet Trailbreaker, il est important que l’appel de soumissions du PMPL soit terminé. Cela a mené à une légère révision de l’échéancier du projet communiqué précédemment. Enbridge vise maintenant soumettre sa demande auprès de l’ONÉ au plus tôt pendant le premier trimestre de 2009, plutôt qu’en novembre 2008. La construction de la nouvelle station de pompage ainsi que les modifications aux stations de pompage existantes devraient avoir lieu du premier au troisième trimestre de 2010. L’échéancier global du projet vise toujours la mise en service du pipeline en 2010, probablement à la fin de l’année plutôt qu’à la mi-2010.


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les modifications apportées à la ligne seront inférieures à la pression de fonctionnement maximale admissible.

Qu’est-ce que le pipeline transportera après la complétion du projet Trailbreaker?

Le pipeline transportera différents types de pétrole brut, dont la majorité proviendra de l’Ouest canadien.

Comment le pipeline sera-t-il inversé?

Inverser un pipeline requiert un minimum d’activités de construction. La ligne 9, déjà en service, sera purgée avec de l’azote. Le procédé implique ensuite de refaire les conduites des stations de pompage actuelles et de reconfigurer certaines installations le long du passage. Le flux de la ligne 9 sera ensuite inversé afin de circuler vers l’Est de Sarnia à Montréal.

N’avez-vous pas récemment inversé le flux de la ligne 9? Pourquoi l’inversez- vous à nouveau?

La ligne 9 a été inversée en 1999 afin de répondre aux changements de la demande du marché et c’est pour la même raison que l’on a demandé à Enbridge de l’inverser à nouveau. Nos expéditeurs ont réclamé une plus grande capacité pipelinière et un accès à de nouveaux marchés afin de transporter la production croissante en pétrole brut de l’Ouest canadien vers les raffineries souhaitant la recevoir. Le projet procurera des avantages considérables aux raffineries canadiennes puisqu’il aidera à contrebalancer le besoin de ressources en provenance de l’étranger et qu’il leur assurera un approvisionnement fiable en matière première. La proposition de projet Trailbreaker est la première étape d’une approche progressive visant à apporter le pétrole brut de l’Ouest canadien aux raffineries de la côte du golfe du Mexique des États-Unis.

De combien sera la compensation reçue par les propriétaires fonciers pour ce projet?

Très peu de nouvelles terres sont nécessaires pour ce projet puisque nous utiliserons les installations et les pipelines existants. Dans les endroits où le projet nécessitera des terres supplémentaires, les compensations seront négociées avec les propriétaires fonciers concernés.

Les propriétaires fonciers devraient- ils s’inquiéter de la sécurité des pipelines vieillissants qui traversent leurs terres?

La conception et la construction adéquates ainsi que les procédures préventives d’entretien, d’inspection et de surveillance sont essentielles afin d’assurer la fiabilité continue des pipelines. Il est dans l’intérêt d’Enbridge de s’assurer que ses pipelines fonctionnent de manière sécuritaire. Enbridge a investi des sommes considérables dans la sécurité des pipelines par le biais de programme de gestion de l’intégrité et de la maintenance des pipelines. Cela comprend tous les outils, technologies et stratégies essentiels afin que le pipeline ait la force et la capacité opérationnelle afin de travailler de façon sûre et fiable.


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BRYANSTON

WOLVERTON

HAMILTON

OSHAWA

CARDINAL

LONDON

BRIGHTON

ARKONA

IROQUOIS

TERREBONNE

STATION DE

MONTRÉAL

LAC HURON

PROJET TRAILBREAKER

TORONTO

BROCKVILLE

MONTRÉAL

HILTON

KEYSER

STATION DE SARNIA

NORTH

WESTOVER

WESTOVER

CORNWALL

BELLEVILLE

LAC ONTARIO

LAC ÉRIÉ

LIGNE 9 CANADA ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE SARNIA

0

0

100 miles

50 miles

100 km

50 km

LIGNE 9

STATION

STATION DE POMPAGE

VILLE/MUNICIPALITÉ

LIGNE 7

LIGNE 7

NOUVELLE STATION DE POMPAGE

STATION DE POMPAGE MISE HORS SERVICE

THAMESFORD

LACHENAIE

AYR

ONTARIO

QUÉBEC


Enbridge s’engage à offrir des renseignements clairs et détaillés au sujet du projet et

à consulter les parties intéressées de façon ouverte et transparente. Notre objectif

est de bâtir des relations qui dureront du moment où nous débutons un projet

jusqu’à la fin du cycle de vie de nos installations. Les événements portes ouvertes

organisés en septembre et en octobre nous ont donné la chance d’établir un dialogue

bidirectionnel, qui est un élément essentiel de l’établissement d’une relation avec

nos parties intéressées.

Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements au sujet du projet Trailbreaker,

nous vous invitons à joindre notre ligne de renseignements sans frais au

1-866-741-6153, où vous pourrez parler à quelqu’un dans la langue de

votre choix (français ou anglais). Vous pouvez également visiter le

www.enbridge.com/trailbreaker ou le www.enbridge.com/trailbreaker/fr.

Where energy meets people


lundi 20 octobre 2008

Pétrolière à Dunham : informer n'est pas apeurer..

le 06 0ctobre 2008 dans La Voix de l'Est -cyberpresse
Loin de faire une campagne de peur, je partage avec mes concitoyens une information approfondie sur plusieurs problématiques autour de la future construction d'une station de pompage pétrolière, prévue en février 2009 à Dunham. Nos préoccupations dépassent les limites de notre village car l'emplacement, au coin des chemins Favreau et Childerhouse, menace réellement les nappes de Sutton, Frelighsburg et Cowansville.
Dans une entrevue parue le 23 septembre 2008 dans La Voix de l'Est, Guy Robitaille, responsable du projet pour Pipe Line Montréal Ltd, déclarait que l'industrie pétrolière prend tous les moyens pour assurer la sécurité à distance de leur installation. «On sait qu'il y a des risques», assurait-il, mais «nous avons des programmes d'entretien et d'inspections très rigoureux». Dans le cas de l'incident de la station pétrolière de Saint-Césaire en 1999, M. Robitaille affirmait que la fuite avait été colmatée et entièrement nettoyée.

Une petite trouvaille dans les archives de Radio-Canada démontre que Pipe line Montréal Ltd n'a jamais mentionné le déversement d'une bonne centaine de barils de pétrole, polluant la rivière Sud-Ouest qui est un affluent de la Yamaska. Cet accident du 10 novembre 1999 se trouve sur Radio-Canada.ca, Une centaine de barils de pétrole dans la rivière Sud-Ouest. (http://www.radio-canada.ca/util/ postier/suggerer-go.asp?nID=689747)
Autre réalité, autre risque. Le vendredi 17 octobre dernier en France, la Direction générale de la Santé (DGS) demandait le retrait immédiat de bouteille d'eau de la Compagnie OASIS. La nappe phréatique qui alimente la source naturelle a été contaminée par de l'ETBE (Ethyl-Ter-Butyl-Ether), un composant pétrolier utilisé dans les raffineries. OASIS indiquait que «les puits concernés ont été immédiatement bloqués». Sans danger réel, cette contamination a provoqué un retrait de plusieurs millions de bouteilles en France. Peut-on retirer un puits artésien chez nous...
Le projet initial de la Pipe line Montréal Ltd est en fait rattaché à un vaste projet nommé Trail Breaker signé à Londres par la British Pétroleum (BP) avec EnBridge le 29 août 2008 dernier. Un communiqué de presse de Londres indiquait que le groupe pétrolier britannique BP avait signé un accord avec le canadien Enbridge, «en vue de créer une infrastructure permettant de transporter le pétrole brut canadien jusqu'aux raffinerie du Texas.»
À Calgary, le même son de cloche annonçait que le projet TrailBreaker de 350 millions $ transporterait 200 000 barils de pétrole par jour d'ici 2010, en utilisant un pipeline allant de Sarnia, en Ontario, jusqu'à Portland dans le Maine. Le but réel est bien de faire passer le brut bitumeux de l'Alberta vers le Texas.
Que dire des risques d'attentats terroristes contre des installations non sécurisées, comme Saint-Césaire. Farfelue, mon idée?! Des journalistes de Radio-Canada ont trouvé les portes du site grandes ouvertes le vendredi 10 octobre 2008, lors d'un reportage sur la sécurité. Depuis le samedi 11 octobre, la GRC enquête sur deux explosions criminelles qui ont touché des pipelines à Dawson Creek, en Colombie-Britannique.
Depuis le premier jour, je refuse l'implantation d'une station de pompage pétrolière sur le lot 145-p de Dunham pour toutes ses raisons. J'ai signé la pétition qui circule pour dire non au dézonage agricole du terrain par la CPTAQ... Et vous?
Laurent Busseau
Dunham

dimanche 12 octobre 2008

contamination d'une source d'eau en France

Des bouteilles d'eau et d'Oasis retirées du marché

QU’EST-CE QUE tu bois Doudou dis donc ? Du carburant ! Aujourd’hui, des centaines de bouteilles d’Oasis devraient être retirées du marché, sur décision de la Direction générale de la santé (DGS), après la découverte, dans plusieurs lots de cette boisson pour enfants, d’ETBE, une molécule composée d’éthanol et d’isobutène, présente habituellement dans l’essence.

« La concentration d’ETBE retrouvée dans les lots incriminés n’est pas dangereuse pour la santé », affirme Thomas Gauthier-Lafay, le porte-parole du groupe Orangina Schweppes, propriétaire d’Oasis. C’est en fait l’eau de source entrant dans la composition du breuvage qui a été contaminée. Cette pollution ne concerne que les bouteilles fabriquées entre le 25 septembre et le 10 octobre, sur le site de production d’Oasis de Châteauneuf-de-Gardagne, dans le Vaucluse. D’autres marques de boissons élaborées sur ce site et durant cette période, comme Taillefine, Champion Agrumes ou Grand Jury Agrumes sont également concernées par cette pollution et devraient, elles aussi, être retirées des étals dès aujourd’hui. C’est l’usine elle-même, grâce à ses procédures d’autocontrôle, qui a donné l’alerte.

La piste de la pollution environnementale

L’ETBE ou Ethyl-Ter-Butyl-Ether est produit par les raffineurs et utilisé dans les essences françaises depuis plusieurs années. « Ce composé permet aux pétroliers de fabriquer une essence soi-disant moins polluante et, à ce titre, d’être défiscalisés, critique Pierre Perbos, d’Agir pour l’environnement. Ils disent que c’est un biocarburant, mais en fait produire de l’ETBE est très polluant ! » Comment a-t-il pu se retrouver dans des bouteilles fabriquées dans le Vaucluse ? Une enquête est en cours. La piste de la pollution environnementale de l’un des puits pompant l’eau de source semble être privilégiée. « Cela a très bien pu être une fuite de cuve dans une entreprise proche du site, avance Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux. Dans ce genre d’événement, l’essence s’évapore, mais l’ETBE, qui est légèrement soluble dans l’eau, peut se retrouver dans la nappe phréatique. » Toutefois, le scientifique confirme qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir. « Ce n’est pas une substance cancérigène, affirme le spécialiste. C’est le genre de molécule qui donne simplement mal à la tête lorsqu’on l’inhale. De plus, nous sommes très en dessous des concentrations dangereuses. »

Toutefois, la DGS appelle les consommateurs à se débarrasser des bouteilles incriminées. La liste des lots pollués est disponible sur le site du ministère de la Santé et en appelant un numéro vert* mis à disposition par Oasis. C’est la première fois qu’une telle pollution d’eau de source a lieu en France. En 1990, des traces infinitésimales de benzène avaient été découvertes par un laboratoire américain dans quelques bouteilles de Perrier. Le groupe avait décidé de retirer la boisson gazeuse de six pays. Une erreur humaine était à l’origine de cette contamination. Le filtre, chargé d’arrêter les impuretés contenues dans le gaz carbonique de la source, en principe remplacé tous les six à huit mois, ne l’avait pas été à temps.

Le producteur de jus a mis en place un numéro vert (0 805 050 555), qui sera opérationnel samedi matin, pour informer ses clients.


Des bouteilles d'eau Source des Oliviers et certains lots de jus de fruits des marques Oasis, Grand Jury, Champion et Taillefine Fiz ont été retirés du marché en raison d'une légère pollution, ont annoncé ce vendredi les ministères de la Santé et de l'Economie.

Dans un communiqué conjoint, la Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) demandent de ne pas consommer certains lots parmi 16 produits, même si «les risques pour la santé (...) sont très faibles.»

Seuls certains lots sont concernés

«De faibles quantités d'ETBE (Ethyl-Ter-Butyl-Ether) (...), un additif habituellement incorporé dans l'essence», ont été détectées dans ces produits à l'issue d'«autocontrôles réalisés sur le site de production de Chateauneuf-de-Gadagne, dans le Vaucluse», précise le communiqué.

Seuls certains lots sont concernés par cette pollution, il s'agit, par exemple, de l'eau de source «Source des Oliviers», dont la date limite de consommation est comprise entre le 2 octobre 2009 et le 15 octobre 2009 suivie de l'heure de fabrication et de la mention «G6», les autres n'étant pas concernés.

Sont concernés 9 lots d'Oasis Tropical (boîte et 2L), agrumes (2L), orange (2L), ananas (2L), pomme-cassis-framboise (boîte et 2L), pêche-abricot, multifruits (2L), pêche-abricot (2L), certaines bouteilles de Grand Jury agrumes (2L), de Champion agrumes (2L), de Taillefine Fiz pêche-orange, fruits rouges, thé vert menthe et thé vert pêche.

«L'origine de cette contamination reste inconnue». Des enquêtes sont en cours, précise le communiqué.

Confirmation d'Oasis
Oasis, qui a confirmé vendredi soir dans un communiqué le retrait de ses produits, fait état d'«une pollution limitée d'une partie de l'eau de source entrant dans la composition d'Oasis». «Les puits concernés ont été immédiatement bloqués», précise-t-il. La production est cependant maintenue sur le site de Chateauneuf-de-Gadagne, d'autres puits étant utilisables, indique-t-on chez Oasis.

dimanche 28 septembre 2008

Radio-Canada : un pipeline controversé


Un pipeline controversé
Mise à jour le mercredi 24 septembre 2008 à 11 h 28



Photo: Radio-Canada
Le projet Trailbreaker
Un projet de pipeline pour transférer du pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta vers le Québec suscite la controverse.
Les groupes environnementaux Équiterre, ForestEthics et Environmental Defense lancent ce mercredi une pétition en ligne. Ils invitent les Québécois à exiger le rejet de ce projet. Chaque message signé sera acheminé directement à tous les chefs de partis fédéraux.
Les environnementalistes soutiennent que le projet d'Enbridge générerait des émissions de gaz à effet de serre de 6,5 millions de tonnes par année.
Comme Québécois, nous avons le choix: exiger le rejet du projet par le gouvernement, ou contribuer à la croissance des sables bitumineux, la source d'émissions de GES qui connaît la croissance la plus rapide au Canada.
— Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d'Equiterre
Les groupes environnementaux prévoient aussi diffuser de la publicité à partir de la semaine prochaine et participer au processus réglementaire de l'Office national de l'Énergie.
De l'Alberta au Texas via Montréal
Enbridge sollicite l'autorisation de l'Office national de l'Énergie de pouvoir acheminer par pipeline du pétrole lourd (non raffiné) issu des sables bitumineux de l'Alberta vers Montréal. Le pipeline partirait de l'Illinois (aux États-Unis), en passant par l'Ontario. Il coûterait 350 millions de dollars et acheminerait l'équivalent de 200 000 barils par jour.
Une partie de ce pétrole serait raffinée à Montréal pour usage au Québec. Le reste serait envoyé vers le Maine par un pipeline déjà en service, pour ensuite être chargé sur des pétroliers en direction du Golfe du Mexique. Cette région abrite la plus importante capacité de raffinage des États-Unis.
Le projet nommé Trailbreaker s'intègre dans la stratégie de l'entreprise énergétique pour accéder au golfe du Mexique. Un autre projet - le Enbridge-BP Delivery System - est prévu entre Flanagan (Illinois) et Houston. Il combinerait des installations existantes et d'autres à construire. Le nouveau système de livraison pourrait être en service fin 2012, avec une capacité initiale de 250 000 barils par jour.
Un autre projet de pipeline de l'Illinois vers le Texas, de concert avec ExxonMobil, a été reporté.
le Enbridge-BP Delivery System implique une augmentation de la production de pétrole albertain, afin d'être rentable. Une fois cette rentabilité atteinte, celui passant par Montréal serait réorienté vers le marché du pétrole léger.
Enbridge estime que ce plan lui permet plus de souplesse dans ses livraisons, à des coûts moindres, tout en étant capable d'absorber une augmentation de la production de pétrole jusqu'à 800 000 barils par jour. Du même souffle, l'entreprise fait valoir que ce projet aidera le Canada « à compenser l'approvisionnement étranger » en pétrole.
Le Parti québécois s'y oppose
Début septembre, le Parti québécois faisait part de son opposition à ce projet.
Le branchement des raffineries québécoises sur le pétrole des sables bitumineux viendrait annuler une grande partie des efforts consentis par les Québécois depuis les 20 dernières années.
— Camil Bouchard, porte-parole du parti en matière d'environnement
Le Parti québécois proposait, dans la foulée, de s'inspirer du modèle norvégien à plusieurs aspects:
La gestion des technologies d'extraction;
L'exclusion de certaines zones marines sensibles comme l'Estuaire du Saint-Laurent;
Le contrôle et la participation majoritaire de l'État dans les activités d'exploitation;
La création d'un fonds dédié à l'amélioration de l'environnement et au soutien des générations futures.
Enbridge est aussi présent dans le projet de terminal méthanier de Rabaska. Celui-ci a reçu l'aval de Québec en octobre dernier et devrait être en service fin 2011. Le terminal pourra accueillir des méthaniers, de deux réservoirs de gaz naturel liquéfié ainsi que d'un gazoduc de 42 kilomètres.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
Hyperliens externes
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Enbridge
Projet d'accès au Golfe du Mexique

vendredi 19 septembre 2008

inquiétude des citoyens de Dunham

Des citoyens s'inquiètent

Marc-André Pelchat
La Voix de l'Est

Les principales préoccupations touchent surtout le bruit, le paysage et les possibles déversements de pétrole.

La résidence de Sylvain Masse se trouve à l'intersection des chemins Favreau et Childerhouse, à environ 400 pieds de l'endroit où seront construits les deux bâtiments de la station de pompage. Mais le bruit (45 décibels le jour et 40 la nuit) n'est pas sa principale appréhension. «On est allés voir la station de pompage de la compagnie à Highwater et ce n'est pas tellement bruyant, dit-il. C'est davantage la vue qui nous inquiète. Ils vont ériger des clôtures de six pieds de haut avec des barbelés autour de la station. Au moins, ils ont dit qu'ils planteraient des arbres.»

«C'est sûr qu'on aurait préféré qu'ils bâtissent ça ailleurs, admet celui qui réside sur le chemin Childerhouse depuis un an. Une fois que ça va être construit, on va être pognés avec, et notre propriété va perdre de la valeur.»



Publié le 22 septembre 2008 à 14h47 | Mis à jour le 22 septembre 2008 à 14h48

Les huiles à Dunham

Top of Form



La Voix de l'Est

Telles d'autres villes proches de nous, en cas d'accident, c'est notre nez qui sera envahi et plus sournoisement, notre nappe phréatique. En effet, si la station de pompage s'installe, elle gâchera un des plus beaux "spots" de la région avant de risquer de gâcher, entre autres, notre eau. (voir article de La Presse du 4 septembre 2008: Extrêmement polluant, le pétrole de l'Ouest s'en vient au Québec à cyberpresse.ca/article/20080904/CPENVIRONNEMENT/809040729).

Avons-nous pensé aux enfants pour qui le pétrole sera certainement chose du passé? Nous leur laisserons quelques ruines d'une station de pompage qui alimentait le pays voisin qui a le plus abîmé la planète. Il ne s'agit pas de progrès, mais de régression, à l'heure où les constructeurs automobiles s'annoncent "écologiques", électriques et bientôt à l'eau...

vendredi 29 août 2008

Enbridge et BP investissent dans le projet Trailbreaker

Source :La Presse Canadienne du vendredi 29 août 2008

CALGARY - Enbridge (TSX: ENB.TO) et BP Pipelines prévoient investir entre un et deux milliards de dollars dans un projet de pipeline qui transportera le pétrole brut lourd canadien de l'Illinois jusqu'au Texas.

La coentreprise transporterait le pétrole de Flanagan, dans l'Illinois, à Houston et à Texas City, au Texas, par le biais d'infrastructures déjà existantes et de nouveaux pipelines. La mise en service du réseau est prévue pour la fin 2012.

"Ce projet offre aux chargeurs un accès sûr et économique au marché de la côte américaine du golfe du Mexique", a soutenu vendredi le vice-président exécutif d'Enbridge, Steve Wuori.

Le projet se mettrait en branle avec une capacité initiale de 250 000 barils par jour et utiliserait le Système No 1 de BP et d'autres pipelines au nord de Cushing, dans l'Oklahoma.

Plus au sud, la construction de nouvelles infrastructures serait nécessaire pour relier la canalisation jusqu'aux marchés du Texas.

Par ailleurs, Enbridge a reporté un projet de pipeline de 2,6 milliards $ au Texas qui devait être mené de concert avec ExxonMobil (NYSE: XOM), et ira de l'avant avec le projet Trailbreaker de 350 millions $ qui doit transporter l'équivalent d'environ 200 000 barils de pétrole par jour d'ici 2010 en utilisant un pipeline allant de Sarnia, en Ontario, jusqu'à Portland, dans le Maine.

La coentreprise avec BP serait complémentaire au projet Trailbreaker, a indiqué Enbridge. L'entente n'a pas encore été approuvée.

L'action d'Enbridge a pris vendredi un cent à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 44,53 $.

BP et Enbridge veulent transporter le brut canadien jusqu'au Texas

LONDRES - Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé vendredi avoir signé un accord avec le canadien Enbridge, spécialisé dans les oléoducs, en vue de créer une infrastructure permettant de transporter le pétrole brut canadien jusqu'aux raffineries du Texas.

Le réseau, qui s'appuiera en partie sur des oléoducs existants, devrait entrer en service en 2012, avec une capacité de transport de 250.000 barils par jour, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué.

Il reliera le terminal de Flanagan, dans l'Etat américain de l'Illinois, et les ports pétroliers de Houston et Texas City, traversant ainsi les Etats-Unis du Nord au Sud. Il sera également connecté au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma, qui est relié aux gisements pétroliers du Midwest, qui l'alimenteront en partie.

Il vise à permettre aux producteurs canadiens exploitant les sables bitumineux de l'Alberta d'exporter à un prix compétitif leur brut jusqu'à la côte texane, coeur de l'industrie pétrolière américaine, et ses nombreuses raffineries.

La mise en place de cette infrastructure coïncidera avec le développement prévu de la production pétrolière en Alberta, soulignent les deux partenaires, et complètera d'autres initiatives d'Enbridge, comme le projet Trailbreaker, qui vise à transporter le brut canadien par bateaux depuis le Maine, sur la côte nord-est des Etats-Unis, jusqu'au golfe du Mexique.

Les deux groupes n'ont pas dévoilé les aspects financiers de l'accord.