vendredi 29 avril 2011

Un nouveau cas de fuite de pipeline en Alberta


ALBERTA

Remise en service de l'oléoduc Trans Mountain

Mise à jour le jeudi 28 avril 2011 à 12 h 23


source radio-canada-régional-Alberta

Pipeline (archives)

Pipeline (archives)

L'oléoduc Trans Mountain qui relie l'Alberta à Burnaby, en Colombie-Britannique, a été remis en service, après une interruption de quatre jours en raison d'une fuite.

Selon la compagnie Kinder Morgan, l'oléoduc fonctionnait à 80 % de sa capacité mercredi soir.

L'oléoduc avait été fermé vendredi dernier par mesure préventive, après qu'une petite quantité de pétrole brut lourd a été retrouvée dans un champ à environ 150 km d'Edmonton.

La porte-parole de l'entreprise, Lexa Hobenshield, a signalé que les dirigeants de Kinder Morgan se réuniront la semaine prochaine avec l'Office national de l'énergie, qui supervise les oléoducs, afin de décider de la remise en service complète du pipeline.

Elle a ajouté que la fuite a été causée par une petite fissure dans le conduit.

L'oléoduc Trans Mountain peut transporter chaque jour 300 000 barils de pétrole brut lourd ou léger, d'essence ou de diesel. Le pipeline s'étend sur une distance de 1150 km, allant d'Edmonton aux terminaux dans la région de Vancouver et de l'État de Washington.

La compagnie Kinder Morgan, établie à Houston, exploite 60 000 km de pipelines et 180 terminaux en Amérique du Nord.

dimanche 17 avril 2011

Keystone XL prend de l'ampleur vers les États-Unis

Le projet de pipeline Keystone XL franchit une nouvelle étape aux États-Unis

Mise à jour le vendredi 15 avril 2011 à 18 h 26

source :radio-canada économie

Des tuyaux du premier projet de pipeline Keystone arrivent à Milton, au Dakota du Nord (archives)

Photo: La Presse Canadienne /AP/Grand Forks Herald/Eric Hylden

Des tuyaux du premier projet de pipeline Keystone arrivent à Milton, au Dakota du Nord (archives)

Le projet de pipeline Keystone XL de TransCanada a franchi une nouvelle étape en vue d'une approbation, vendredi, le département d'État américain ayant émis une déclaration supplémentaire au sujet de son impact environnemental.

Selon le gouvernement des États-Unis, le nouveau rapport ne change rien aux conclusions de la déclaration préliminaire sur l'impact environnemental, qui avait jugé que la proposition du projet Keystone XL « aurait des conséquences nuisibles limitées pendant sa construction et son exploitation ».

La déclaration additionnelle avait été réclamée par des groupes environnementaux qui s'opposent fortement au projet.

Une fois que le département d'État aura produit son rapport final, d'autres agences fédérales américaines, comme le département de l'Énergie et l'agence de la protection environnementale, auront 90 jours pour se joindre au débat visant à déterminer si le projet devrait obtenir, ou non, un permis présidentiel.

Le département d'État a indiqué vendredi qu'il s'attendait à ce que la décision finale soit rendue d'ici la fin de l'année.

Les groupes environnementaux affirment que le pipeline Keystone XL va augmenter la dépendance des États-Unis au pétrole « sale » des sables bitumineux, dont la production occasionne plus de dioxyde de carbone que d'autres types plus conventionnels de brut, en plus de mettre en danger la faune et de détruire des forêts. Ils s'inquiètent en outre des dégâts que pourrait causer un éventuel bris de pipeline.

TransCanada (TSX:TRP), établie à Calgary, a besoin d'un permis du département d'État avant d'entamer la construction du pipeline Keystone XL, qui s'étendrait sur 3200 kilomètres entre Hardisty, en Alberta, et Port Arthur, au Texas.

Keystone XL est en fait une expansion d'un pipeline existant de TransCanada, qui part de l'Alberta et se rend aux raffineries du Midwest américain.

L'action de TransCanada a pris vendredi 38 ¢ à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 40,07 $.

Associated Press


mercredi 13 avril 2011

La Chine s'éveille pour les sables bitumineux

Offensive chinoise dans les sables bitumineux Publié le 12 avril 2010 à 12h06 Mis à jour le 13 avril 2010 à 07h23 Syncrude est un partenariat dans les sables bitumineux de l'Alberta réunissant sept compagnies pétrolières. Sa capacité de production actuelle est de 350 000 barils par jour. AFP et Bloomberg La Presse (Montréal) Nouvelle offensive de la Chine dans les sables bitumineux albertains: le groupe pétrolier américain ConocoPhillips (COS) vend sa participation dans le canadien Syncrude au géant chinois pétrolier Sinopec pour 4,65 milliards US. ConocoPhillips «a passé un accord définitif avec des filiales de Sinopec International Petroleum Exploration et Production (SIPC) pour vendre 9,03% de sa participation dans Syncrude pour 4,65 milliards US», indique un communiqué publié hier. La transaction devrait être conclue au troisième trimestre de 2010, une fois obtenu le feu vert des autorités canadiennes et chinoises. Cette cession «est une étape importante dans le programme de désinvestissement de 10 milliards annoncé en octobre dernier», a dit Jim Mulva, PDG de ConocoPhillips. Syncrude est un partenariat dans les sables bitumineux de l'Alberta réunissant sept sociétés pétrolières. Sa capacité de production actuelle est de 350 000 barils par jour. ConocoPhillips avait déjà annoncé le mois dernier qu'il prévoyait de diviser par deux sa participation de 20% dans le producteur pétrolier russe Loukoïl cette année et l'an prochain, sans toutefois chiffre le montant de ces cessions. Outre la cession des actions Loukoïl, ConocoPhillips avait évoqué la vente possible de «sa participation du groupe dans Syncrude Rex Pipeline, de 10% de ses actifs aux États-Unis (hors Alaska et Hawaii) et dans l'Ouest canadien» et de ses pompes à essence aux États-Unis. Les dépenses de sociétés chinoises pour réaliser des acquisitions dans les industries minière et d'énergie ont atteint 32 milliards US l'an dernier, un record. Ces acquisitions ont pour but de soutenir la grande économie dont l'essor est le plus vif au monde. Sinopec se joint à son concurrent chinois PetroChina pour acquérir des participations dans des producteurs canadiens actifs dans les sables bitumineux. «La Chine souhaite de plus en plus obtenir des ressources naturelles», explique Robbert Van Batenburg, chef de la division de l'analyse des titres chez Louis Capital Markets, à New York. «Pour la Chine, obtenir de nouvelles activités dans les sables bitumineux au Canada sera beaucoup plus difficile, ajoute-t-il, alors l'acquisition de participations est probablement la solution la plus viable.» En décembre dernier, PetroChina, société contrôlée par l'État chinois, a obtenu l'approbation du gouvernement canadien pour acheter une participation dans les projets de sables bitumineux MacKay et Dover, de la société Athabasca Oil Sands Corp., au prix de 1,9 milliard de dollars. China Petrochemical Corp., société mère de Sinopec, a mis la main sur la société Addax Petroleum, de Calgary, contre 8,3 milliards l'an dernier pour ajouter à ses réserves pétrolières. Le 29 mars dernier, Sinopec a annoncé qu'elle paiera 2,5 milliards US pour acheter une participation dans un champ pétrolifère en Angola de sa société mère pour augmenter sa production de pétrole brut. L'économie chinoise a connu une croissance de 10,7% au quatrième trimestre, soit la cadence la plus forte depuis 2007, et les Nations unies prévoient que l'essor en Chine sera environ quatre fois plus important que celui observé aux États-Unis cette année. La Chine, deuxième consommateur d'énergie mondial derrière les États-Unis, a compté sur des importations pour répondre à plus de la moitié de ses besoins en pétrole l'an dernier. Et la dépendance du pays envers le pétrole brut importé continuera d'augmenter, indiquait le mois dernier Jiang Jiemin, président de PetroChina. La production annuelle intérieure de pétrole en Chine ne devrait pas dépasser 200 millions de tonnes d'ici 2020, alors que la demande est susceptible d'augmenter à environ 600 millions de tonnes d'ici là, selon M. Jiang. La dette de ConocoPhillips, troisième société pétrolière américaine, a considérablement gonflé après que le PDG, Jim Mulva, eut acquis Burlington Resources Inc. en décembre 2005, la veille du jour où les prix du gaz naturel ont atteint le record de 15,78$US le million de BTU. Cette transaction a coûté 36 milliards US à ConocoPhillips. Hier, l'action de ConocoPhillips a gagné 64 cents US, à 55,96$US, à la Bourse de New York.

Quand la Chine contrôle les sables bitumineux..

La Chine investit encore dans les sables bitumineux d’Alberta lesaffaires.com . les affaires.com . 12-04-2010 Sinopec rachète la participation de ConocoPhillips dans Syncrude Canada. Photo : Bloomberg Le plus important raffineur d'Asie, Sinopec, rachète la participation de 9% de ConocoPhillips dans Syncrude Canada, le plus grand exploitant de sables bitumineux de la planète. Sinopec est une filiale du géant China Petroleum & Chemical Corp. qui est propriété de l’État chinois. Elle est également partenaire avec Total SA dans le projet de sables bitumineux Northern Lights qui se trouve à100 kilomètres au nord de Fort McMurray. Cette transaction influence fortement le titre de Canadian Oil Sands qui détient déjà une participation de 37% dans Syncrude. On le croyait premier en lice pour acquérir la participation mise en vente par ConocoPhillips l'an dernier. Le titre de Canadian Oil Sands fait un bond Les investisseurs ont paru soulagés par l'émergence d'un autre acheteur, et particulièrement d'un acheteur en provenance du gigantesque marché chinois. En milieu de journée, le titre de Canadian Oil Sands prenait 5,70%, ou 1,75 dollar, à 32,45 $ à la Bourse de Toronto. Canadian Oil Sands aurait eu besoin d'emprunter 4 milliards $ CAN pour augmenter sa participation dans Syncrude, ce qui pesait lourd sur la valeur de son titre depuis un bon moment. Syncrude, une entreprise d'exploitation des sables bitumineux située au nord de Fort McMurray, en Alberta, a une capacité de production qui peut atteindre 350 000 barils par jour. Les autres partenaires dans Syncrude sont Suncor Energy, Nexen, Murphy Oil et Mocal Energy. Avec Bloomberg.

Les États-Unis moins intéressés par les sables bitumineux

Le Canada évoque des inquiétudes aux É. U. pour promouvoir les sables bitumineux La Presse Canadienne . les affaires.com . 25-03-2011 Le Canada tente de contrebalancer l'image négative associée aux sables bitumineux en évoquant les inquiétudes que nourrissent les Américains à propos du taux de chômage, a expliqué l'ambassadeur du Canada aux États-Unis. Jeudi, durant un discours prononcé devant l'association Manufacturiers et exportateurs du Québec, Gary Doer, un ancien premier ministre du Manitoba, a affirmé que peu d'Américains savaient que le Canada surpassait l'Arabie saoudite à titre de fournisseur de pétrole des États-Unis. Il a expliqué que le Canada tentait d'articuler ses arguments autour du taux de chômage élevé aux États-Unis, de l'idée d'un approvisionnement sécuritaire en pétrole et des possibles occasions d'emploi. Il y a près de 900 entreprises aux États-Unis qui agissent en tant que fournisseurs pour l'industrie des sables bitumineux dans l'Ouest canadien, dont des géants du camionnage comme Caterpillar. M. Doer a ajouté qu'il rappelait constamment aux Américains et à leurs dirigeants politiques que le Canada est le plus important et plus proche partenaire commercial des États-Unis, le Canada achetant davantage de produits américains qu'européens. Un rapport demandé par le gouvernement américain a conclu qu'un projet de construction de pipeline s'élevant à 7 milliards $ proposé par l'entreprise de Calgary TransCanada pourrait réduire la dépendance des États-Unis au pétrole provenant du Proche-Orient et d'autre régions. Ce pipeline, qui serait construit sur 3060 kilomètres, pourrait servir à acheminer chaque jour plus de 500 000 barils de pétrole produit à partir de sables bitumineux. Le rapport a également conclu que le projet pourrait permettre de créer 20 000 emplois bien rétribués pour des Américains et d'injecter 20 milliards $ dans l'économie américaine. Gary Doer rencontre toutefois des difficultés dans ces efforts, dont certaines sont attribuables à des mesures protectionnistes comme la disposition "Buy America", qui figurait dans une loi promulguée en 2009 pour protéger les emplois américains.

dimanche 3 avril 2011

Explosion de pipeline en Égypte en février 2011

Egypt Pipeline Explosion Cuts Gas Supply To Israel

source web :http://blogs.forbes.com/christopherhelman/2011/02/05/egypt-pipeline-explosion-cuts-gas-supply-to-israel/
Feb. 5 2011 - 5:20 pm | 9,084 views | 0 recommendations | 4 comments
The Suez Canal crosses the Suez isthmus

Could the Suez Canal be next? Image via Wikipedia

An explosion today on the Arab Gas Pipeline forced Egypt to shut off natural gas supplies to Israel and Jordan. There were conflictingreports out of Egypt as to the cause of the explosion, with the state-run Middle East News Agency saying the work was done by“subversive elements.” Oil Minister Samah Fahmy reportedly said it could take up to two weeks to repair the damage.

The pipeline is the third most strategically important piece of energy infrastructure in Egypt after the Suez Canal and the Sumed Pipeline. But it is the most important one to Israel, delivering 40% of Israeli natural gas supplies. The Israeli government said this afternoon that it did not expect any interruption of electricity supplies as the country has gas in storage and can also switch to other fuels like oil and diesel. Israel started receiving gas from the pipeline in 2008.

Assuming for a moment that this was not an accident, it represents a serious escalation of the crisis in Egypt. As I wrote earlier this week (See:Will Egypt’s Revolution Mean Oil Armageddon?), even if all of Egypt’s modest oil production were shut off and the Suez Canal were blocked, the world could relatively easily cope with the inconvenience. But gas is generally a much more local commodity, and more prone to supply disruptions than is oil. For example, in the U.S., the winter storm of the past two days managed to disrupt gas supplies to New Mexico, Arizona and California.

Above-ground pipelines are notoriously difficult to secure from terrorist threats, and all the oil-and-gas-rich autocracies of North Africa and the Middle East must be made extremely nervous today by this development and fearful of the way in which revolution could be coming to them next. (See: Oil Giants Fear Revolution Is Coming To Them Next.)

Who could have caused the blast? Impossible to know. But Israel and Egypt have a common enemy in Iran. In the Wikileaks cables, there’s areport that describes a meeting between Egypt’s newly appointed Vice President Suleiman and the U.S. Chairman of the Joint Chiefs of Staff Mike Mullen. The two spend a significant amount of time discussing the threats to the region posed by Iran.

Suleiman tells Mullen:
Egypt has “started a confrontation with Hezbollah
and Iran,” Soliman stressed, and “we will not allow Iran to
operate in Egypt.” Soliman said Egypt had sent a clear
message to Iran that if they interfere in Egypt, Egypt will
interfere in Iran, adding that EGIS had already begun
recruiting agents in Iraq and Syria. Soliman hoped the U.S.
would “not walk the same track as the Europeans” in regards
to negotiating with Iran and warned against only focusing on
one issue at time, like Iran’s nuclear weapons program. Iran
must “pay the price” for its actions and not be allowed to
interfere in regional affairs. “If you want Egypt to
cooperate with you on Iran, we will,” Soliman added, “it
would take a big burden off our shoulders.”

One thing is for sure. Faced with insecure gas supplies from Egypt, Israel must now move with haste to develop the massive reserves of natural gas recently discovered offshore. You can read about them here (Leviathan Oil Field Could Supply Israel For Decades) and here (Israel Confirms Leviathan Gas Find).

Egypte - 5 février 2011

Une explosion dans le Sinaï coupe le pipeline fournissant Israël en gaz naturel

Par Palestine Info

Une énorme explosion a fermé samedi un pipeline passant par la péninsule du Sinaï égyptien qui fournit Israël en gaz naturel. Des médias israéliens avaient prédit un tel incident il y a quelques jours.

Les habitants d'El-Arish ont dit qu'ils avaient entendu une énorme explosion, entre les villes d'El-Arish et Sheikh Zuweid, à quelques kilomètres d'une zone résidentielle.

Des responsables égyptiens ont réussi à fermer le pipeline et dit qu'une enquête allait être lancée.

Des équipes d'urgence ont commencé à contenir l'incendie.

Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth avait averti auparavant que l'instabilité actuelle en Egypte pourrait être préjudiciable à la fourniture du pays en gaz naturel.

Les réserves en gaz naturel de la compagnie d'électricité ne dureraient que peu de temps si les pipelines étaient coupés, avait dit l'article dimanche dernier.

L'Egypte fournit 40% de la fourniture en gaz à Israël, qui a fait deux milliards de dollars de bénéfices annuels après l'accord QIZ signé en 2005, ainsi qu'un autre milliard de dollars par an grâce au gaz égyptien vendu aux territoires palestiniens occupés.

Source : Palestine Info