jeudi 20 janvier 2011

Auditions publiques sur la sécurité énergétique du Québec en produits pétroliers

JESOURISVERT vous invite à vous informer sur une source d'information publique, que sont les débats parlementaires. Visiter le lien suivant :

source web : Assemblée nationale du Québec
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/commissions/capern-39-1/journal-debats/CAPERN-101019.html#debut_journal
Journal des débats de la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles
Pour en savoir plus sur le Journal des débats et ses différentes versions
Le mardi 19 octobre 2010 - Vol. 41 N° 51
Consultations particulières et auditions publiques dans le cadre du mandat d’initiative concernant la sécurité des approvisionnements en produits pétroliers.

Shell-Suncor : Un vent de fermeture stratégique

Edito de JESOURISVERT :

Dans le dossier de la raffinerie de Suncor à Montréal-Est, il y a comme un petit vent gazeux de fermeture sauvage, à l'exemple de Shell. Actuellement, le dossier de l'hypothétique station de pompage pétrolière prévue à Dunham (déjà deux ans de retour sur le projet initial) n'est pas encore prêt d'aboutir, car LeTribunal administratif du Québec, TAQ, a confirmé que le choix de l'emplacement ni son attribution n'avaient été fait dans la conformité d'un dépôt de dossier technique auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec, la CPTAQ.

La situation de SUNCOR est lié à l'implantation de Total dans le bitumineux et donc la situation de Pipe-Line Montréal devient de plus en plus délicate sur le plan industriel, car les délais de contruction, les coûts qui augmentent de 2,5 millions par année perdue et l'assurance d'un réglement juridique de l'affaire ne sont pas une réalité. Bien au contraire, deux revers viennent de s'ajouter au dossier. Le premier est la décision du TAQ. Le second est le renvoie au calanque grecque d'une date pour le dépôt de l'appel par le juge en charge du dossier. Aucun avocat ne peut décider à la place d'un juge les dates et délais, ceci incluant des avocats de compagnies pétrolières.

Pour finir, je vous invite à suivre de prêt le dossier SUNCOR à Montréal Nord qui fait peu de bruit, mais qui est lié à un processus incluant les oléoducs de PMPL.

Pour plus d'information sur l' actualité du dosier SUNCOR :

Silence inquiétant de Suncor‎Canoë - Il y a 1 jour
Nous allons continuer d'opérer à Montréal», a souligné M. Southern. La CAPERN avait invité Suncor afin de connaître les intentions de la pétrolière.

Fermeture d'une autre raffinerie?‎ - Métro Montréal
Le PQ veut sauver le secteur du raffinage‎ - Radio-Canada
Autre fermeture d'une raffinerie? La députée Nicole Léger le craint‎ -
Rue Frontenac
Autres articles (4) »

Suncor-Total: même boutiquier énergétique au Canada

AVERTISSEMENT :
CE TEXTE EST UN EDITO DU 01 JANVIER 2011 DU JOURNALISTE ANDRÉ PRATTE DE LA PRESSE. EN AUCUNE FAÇON JESOURISVERT N'EST RESPONSABLE DU POINT DE VU DE L'AUTEUR. CET ÉDITO EST DESTINÉ À VOUS INFORMER SUR LES MOUVANCES ET LIENS DES PÉTROLIÈRES
source web :
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/2011/01/01/2011-lannee-du-petrole/

2011, l’année du pétrole...

NDLR: Dans le but d’encourager un débat ouvert et respectueux, le Blogue de l’édito ne publie que des commentaires signés. Merci de votre collaboration.
André Pratte

Le sursaut du prix de l’essence à la veille de Noël a fait beaucoup jaser. Dans la région de Montréal, le prix du litre d’essence ordinaire a bondi de 11 cents, le 23 décembre, pour atteindre 1,24 $. Automobilistes et animateurs de radio ont fait leur habituelle montée de lait. Dans les heures et les jours qui ont suivi, les prix ont glissé pour revenir à un niveau plus normal.

Collusion entre les détaillants? Sans doute. Mais à moyen et à long terme, le prix de l’essence est d’abord déterminé par l’évolution du prix mondial, évolution sur laquelle les gouvernements n’ont pas de prise. Ainsi, au cours de l’année 2010, le prix de l’essence à Montréal a augmenté de quelque 7% tandis que le prix du brut augmentait de plus de 20%. Les Canadiens n’ont pas eu droit à un traitement de faveur; ils ont simplement profité de la montée du dollar canadien par rapport à la devise américaine.

Le baril de pétrole se vend aujourd’hui plus de 90$ US le baril, alors que son prix était de 75$ le baril au début de l’année. Les experts s’entendent pour prévoir une hausse continue pendant l’année 2011. Bien que les inquiétudes au sujet des changements climatiques persistent, bien que les fabricants d’automobiles introduiront de plus en plus de modèles hybrides et électriques, le pétrole restera LE principal carburant pour le transport au cours des prochaines années.

L’industrie pétrolière multiplie d’ailleurs les annonces de nouveaux investissements, pour des sommes colossales. On l’a vu récemment avec la conclusion du partenariat Suncor-Total pour le développement des sables bitumineux.

Le Wall Street Journal rapportait mercredi que, selon une étude de Barclays Capital, l’industrie mondiale planifie investir presque 500 milliards en 2011. Confiante que la demande et les prix iront en augmentant au cours des prochaines années, les multinationales de l’or noir mettent en marche d’imposants projet d’exploration et d’exploitation, notamment en haute mer, au large des côtes australiennes, chinoises, sud-américaines et africaines. Le traumatisme causé par la récession et par l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon est apparemment, déjà, loin derrière nous.
Un monde sans pétrole? Ça n’est pas pour demain.

Retro-info : La vision économique de Total au Canada

Total à la défense des sables bitumineux
Publié le 15 septembre 2010 à 05h00 Mis à jour le 15 septembre 2010 à 05h00
source web: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201009/14/01-4315581-total-a-la-defense-des-sables-bitumineux.php
Caroline Rodgers, collaboration spéciale
La Presse
De passage à Montréal pour le Congrès mondial de l'énergie, les dirigeants du géant pétrolier Total profitent de l'occasion pour tenter de redorer la réputation environnementale des sables bitumineux. Une industrie qu'ils considèrent avec intérêt, puisque l'entreprise développera des projets importants en Alberta au cours des prochaines années.
La Presse a rencontré Jean-Michel Gires, président et chef de la direction de Total E&P Canada.
Q. Vous profitez de votre visite à Montréal cette semaine pour présenter une conférence sous le thème «Comment exploiter les sables bitumineux dans le respect l'environnement». Pourquoi cette opération de relations publiques?
R. Dans ce titre, ne voyez pas l'idée que l'impact environnemental puisse être réduit à zéro. Ce n'est le cas d'aucun projet industriel et certainement pas des projets pétroliers. Mais nous jugeons qu'il y a des propos excessifs dans la campagne contre les sables bitumineux, lorsque l'on dit qu'il faut les arrêter, que l'impact est monstrueux et que c'est un crime climatique. Il y a un besoin de mieux expliquer comment se passe l'exploitation aujourd'hui, et comment nous travaillons à réduire ces impacts.
Q. Connaissant les impacts importants de cette industrie, comment pouvez-vous parler de respect de l'environnement?
R. Nous pensons que l'état des lieux n'est pas celui que l'on évoque et qu'on en fait une caricature. Quand on parle, par exemple, de crime climatique. Le bilan 2008 d'émissions des sables bitumineux pour l'Alberta a été de 35 millions de tonnes de CO2 équivalent. Cela représente un peu moins de 5% des émissions canadiennes, et 1 pour mille des émissions mondiales. C'est moins que les émissions de n'importe quel état américain utilisant le charbon pour produire son électricité. De plus, nos prochains projets intègreront de nouvelles technologies permettant d'améliorer la performance environnementale globale de l'exploitation.
Q. Que faites-vous, concrètement, pour réduire l'empreinte écologique des sables bitumineux?
R. Concernant l'utilisation de l'eau, nous développons des procédés permettant de réduire la taille des mares de décantation servant à stocker l'eau usée, et de réduire le temps de stockage. Nous avons mis au point un procédé permettant de réduire la quantité d'effluents liquides résultant de notre procédé de fabrication. Nous tentons aussi d'accélérer le recyclage de l'eau pour avoir moins besoin de pomper dans la rivière Athabasca.
Pour la réhabilitation des terrains où il a fallu enlever les écosystèmes afin d'accéder au minerai, notre objectif est de les reconstituer tout au long de la période d'exploitation, afin que cette reconstitution en soit rendue aux deux tiers une fois l'exploitation terminée. Ensuite, il faut terminer la réhabilitation dans les sept années suivantes pour rendre les terrains à la forêt boréale.
Pour les émissions de carbone, nous améliorons progressivement notre niveau de performance énergétique. En parallèle, nous avons lancé un projet pilote qui donne des résultats encourageants pour le captage et le stockage du carbone. Il nous reste à travailler sur la réduction des coûts car ces techniques sont encore trop coûteuses pour être mises en oeuvre à grande échelle.
Q. Quels sont vos projets de développement des sables bitumineux pour les prochaines années en Alberta?
R. Présentement, nous détenons 50% dans le projet Surmont, conjointement avec ConocoPhillips, qui produit 23 000 barils par jour. Nous venons d'approuver une phase deux qui produira 110 000 barils par jour en 2015, un objectif ambitieux et notre premier grand projet canadien. Nous avons aussi le projet Joslyn North qui fait l'objet d'audiences publiques et sera lancé au début 2012 pour une production en 2017.
Par ailleurs, Total est en train d'acquérir la société UTS pour développer le projet Fort Hills, en Athabasca, avec Suncor.
Q. Le gouvernement américain fait l'objet de pressions pour limiter ses importations de pétrole issu des sables bitumineux. Cela vous préoccupe-t-il?
R. Il faut distinguer le court terme, qui est la préparation des prochaines élections, et le long terme. Ce long terme, c'est que le pétrole canadien est une source d'énergie fiable et proche. Ce qui est en cause, c'est l'approvisionnement des États-Unis, la possibilité de le faire par pipeline, et d'assurer la sécurité de ces pipelines. Nous sommes convaincus qu'au-delà des contingences immédiates de l'actualité politique américaine, ces problèmes seront résolus.
*Power Corporation, propriétaire de La Presse, détient un intérêt financier minoritaire dans Total

JESOURISVERT rappelle que Paul Desmarais Junior fait parti du Conseil d'administration de Total

Retour sur la raffinerie de Suncor à Montréal

Suncor à Montréal: la survie passe par le pétrole de l'Alberta
Publié le 15 septembre 2010 à 06h34 Mis à jour le 15 septembre 2010 à 06h39

Suncor examine la possibilité de renverser le pipeline entre Sarnia, en Ontario, et Montréal pour approvisionner sa raffinerie en pétrole de l'Alberta, a fait savoir hier le président et chef de la direction de l'entreprise, Rick George.

Hélène Baril
La Presse
source web :http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201009/15/01-4315671-suncor-a-montreal-la-survie-passe-par-le-petrole-de-lalberta.php
(Montréal)
Pour survivre, la seule raffinerie restante à Montréal, celle de Suncor (T.SU), devra raffiner du pétrole brut issu des sables bitumineux de l'Alberta.
Suncor examine la possibilité de renverser le pipeline entre Sarnia, en Ontario, et Montréal pour approvisionner sa raffinerie en pétrole de l'Alberta, a fait savoir hier le président et chef de la direction de l'entreprise, Rick George, en entrevue avec La Presse Affaires. «Ça nous aiderait beaucoup à garder la raffinerie», a-t-il dit.
Suncor n'a pas l'intention d'investir dans sa raffinerie de Montréal pour en augmenter la capacité, parce que le marché n'est pas en croissance au Canada.
«Nous ne voyons pas de croissance dans la vente d'automobiles et dans la demande pour l'essence, précise Rick George. Il y aura peut-être une faible augmentation pour le diesel et le carburant d'avion, mais pas pour l'essence, qui reste le principal produit d'une raffinerie. Et on n'investit pas pour accroître sa production dans un marché stagnant.»
Le pipeline dont le flot pourrait être renversé est un lien de 838 kilomètres entre Sarnia, en Ontario, et Montréal, par où peuvent transiter 240 000 barils de brut par jour. Il pourrait acheminer du brut de l'Alberta à Montréal, mais la raffinerie continuerait aussi de traiter du brut importé.
La raffinerie de Montréal est la seule des quatre raffineries de Suncor qui raffine uniquement du pétrole importé de la mer du Nord, le Brent, dont le prix sur le marché est de plus en plus souvent supérieur à celui du West Texas Intermediate (WTI), qui sert d'étalon au Canada.
C'est un problème pour la raffinerie de Montréal et ce n'est pas le seul, explique M. George.
À Montréal, les détaillants peuvent importer de l'essence et d'autres produits raffinés de l'Europe ou du Moyen-Orient, ce qui rend le marché très concurrentiel. «C'est bon pour les consommateurs, mais ça rend la rentabilité d'une raffinerie plus difficile.»
En plus, la fermeture prochaine de la raffinerie de Shell aura comme conséquence d'augmenter les coûts de production de la raffinerie de Suncor, confirme son grand patron.
Les deux raffineries partageaient les coûts de transport du brut importé par le pipeline Portland-Montréal et assuraient ensemble le coût du traitement de leurs résidus de raffinage confié à un sous-traitant, Marsulex.
La hausse des coûts qui suivra la fermeture de Shell n'est pas majeure, mais il faudra s'y attaquer, précise Rick George.
Malgré ces problèmes, le président de Suncor affirme qu'il n'est pas question de fermer la raffinerie de Montréal. Il s'agit d'une raffinerie qui dessert un bon réseau de vente au détail et qui est bien implantée dans son milieu, justifie-t-il.
Pas si sale
Le président et chef de la direction de Suncor était un des conférenciers au Congrès mondial de l'énergie. Il a profité de l'occasion pour défendre son industrie très controversée.
Le pétrole tiré des sables bitumineux n'est pas si sale qu'on veut le croire dans certains milieux, a-t-il assuré. La production de pétrole bitumineux émet plus de gaz à effet de serre (GES) que celle du pétrole conventionnel, reconnaît-il, mais pas de trois à cinq fois plus comme on l'a déjà affirmé.
En fait, selon lui, le pétrole importé de l'Arabie Saoudite est presque aussi polluant que celui de l'Alberta quand on tient compte de son transport sur de longues distances. Et le pétrole produit dans le sud de la Californie est plus polluant que celui issu des sables bitumineux, insiste-t-il.
De même, Rick George n'accepte pas de se faire dire que c'est à cause de l'industrie des sables bitumineux que le Canada accuse un retard dans la réduction de ses émissions de GES.
«Le Canada est responsable de 2% des émissions totales de GES et notre industrie est responsable de 5% des émissions canadiennes. Ce qui nous donne une part d'un dixième de 1% des émissions globales, soit une petite fraction de ce que produisent, entre autres, le secteur du transport et la production d'électricité à partir du charbon.»
Sans les attaquer directement, il condamne les politiciens américains comme Nancy Pelosi, leader démocrate au Congrès, qui est venue récemment faire la leçon aux Canadiens au sujet du pétrole tiré des sables bitumineux. «Les États-Unis produisent 60% de leur électricité à partir du charbon, ce qui est 10 fois plus polluant que notre industrie», souligne-t-il.
Malgré les boycottages de plus en plus fréquents venus du sud de la frontière, le président de Suncor estime que les Américains continueront d'acheter du pétrole canadien, d'abord parce qu'ils en consomment beaucoup, et ensuite parce que le Canada est une démocratie avec une économie ouverte et un encadrement réglementaire qui force l'industrie à améliorer son bilan environnemental.
SUNCOR
Capacité de raffinage
Edmonton
135000 barils/jour
Montréal
130000 barils/jour
Denver
93 000 barils/jour
Sarnia
85 000 barils/jour

mardi 11 janvier 2011

Première fuite de pipeline en 2011 en Alaska

Publié le 08 janvier 2011 à 22h54 | Mis à jour le 08 janvier 2011 à 22h54

Alaska: la production de pétrole arrêtée après la découverte d'une fuite


L'entreprise qui opère l'oléoduc trans-Alaska a arrêté sa production de ... (PHOTO: ARCHIVES REUTERS)

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PHOTO: ARCHIVES REUTERS

Associated Press
Anchorage, Alaska

L'entreprise qui opère l'oléoduc trans-Alaska a arrêté sa production de pétrole après qu'une fuite eut été découverte dans une station de pompage de la région de North Slope.

La compagnie Alyeska Pipeline Service a indiqué que l'écoulement avait été découvert samedi et était apparu sur une section de tuyau placé sous une couche de béton près de la station de pompage numéro 1, soit la première des 1300 kilomètres d'oléoduc que compte le conduit.

L'entreprise a expliqué qu'il était trop tôt pour savoir quelle quantité de pétrole s'était écoulée dans le bâtiment.

Des équipes d'intervention étaient sur place et une cellule de gestion de crise travaillait à partir d'Anchorage, la plus grande ville de l'Alaska. Alyeska Pipeline Service a précisé que les objectifs immédiats étaient d'arrêter la fuite, de commencer les efforts de nettoyage et de déterminer quelles réparations seraient nécessaires.

Retro 2010 : une fuite de pipeline pour BP en Alaska

Fuite de pétrole sur un oléoduc détenu par BP en Alaska

mercredi 26 mai 2010 03h04

ANCHORAGE, Alaska, 26 mai
(Reuters) - L'oléoduc Trans-Alaska, en partie détenu par le britannique BP (BP.L: Cotation), a été fermé mardi après une fuite qui a laissé échapper du pétrole brut.

source web :http://fr.reuters.com

Le flux de brut qui sort des champs pétrolifères d'Alaska s'en trouve fortement réduit.

Cet accident survient à un moment délicat pour BP, qui doit déjà faire face à une marée noire de proportions historiques dans le Golfe du Mexique.

Une série d'incidents causés par un test du système anti-incendie sur une station de pompage a entraîné une coupure de courant, laquelle a déclenché l'ouverture de valves chargé de soulager la pression dans la conduite, et du pétrole a débordé d'un réservoir de stockage.

Les faits se sont produits à un peu plus de 150 km au sud de Fairbanks, a fait savoir l'opérateur de l'oléoduc, Alyeska Pipeline Service, groupe détenu à 47% par BP.

Des parts de moindre ampleur sont détenues par ConocoPhillips (COP.N:Cotation) et Exxon Mobil (XOM.N: Cotation), ainsi que par Unocal et Koch.

Selon Alyeska, quelques milliers de barils ont débordé du réservoir, lequel à une capacité totale de 104.500 barils. Selon une porte-parole du groupe, le volume répandu est très largement inférieur à celui du réservoir.

On ne déplore aucun blessé, mais le site a été évacué.

L'oléoduc Trans-Alaska, qui relie Prudhoe Bay au port pétrolier de Valdez, achemine en temps normal 667.000 barils de pétrole par jour. (Bill Rigby. Gregory Schwartz pour le service français)


BP refait surface dans ses bénéfices, Total s'implante en Alberta

ENERGIE -
Article publié le : mardi 02 novembre 2010 - Dernière modification le : mardi 02 novembre 2010









source info :www.rfi.fr (radio-France international)
BP et les autres groupes pétroliers sont redevenus bénéficiaires
Malgré un chiffre d'affaires en baisse sur un an, BP annonce un bénéfice trimestriel de 1,8 milliards de dollars.
Malgré un chiffre d'affaires en baisse sur un an, BP annonce un bénéfice trimestriel de 1,8 milliards de dollars.
Par Myriam Berber

L’épisode de la marée noire du Golfe du Mexique loin d’être terminé, n’a pas vraiment entamé l’état de santé du groupe britannique pétrolier BP, redevenu bénéficiaire au troisième trimestre 2010. Pour cette compagnie comme pour les autres, la crise est bien finie : Total, Shell, Exxon, Conoco Phillips ont annoncé, la semaine dernière, des profits record pour cette même période. La remontée des cours du pétrole explique, en grande partie, les bénéfices juteux enregistrés.

Six mois après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique et trois mois après un deuxième trimestre calamiteux, la compagnie pétrolière britannique BP a annoncé, mardi 2 novembre 2010, un bénéfice trimestriel de 1,8 milliard de dollars. Un chiffre tout de même en baisse de 63% sur un an. Le coût phénoménal de la marée noire pèse sur les comptes du géant pétrolier. BP qui a déjà dépensé 11,6 milliards de dollars, a relevé ses provisions pour la marée noire pour les porter à 40 milliards.

Cette somme inclut l’ensemble des dépenses effectuées par le groupe pour contenir et nettoyer le pétrole, ainsi que les sommes versées aux aux autorités fédérales américaines, aux Etats touchés par la catastrophe et enfin les indemnisations aux particuliers. Les profits engrangés par BP sont très loin des milliards engrangés sur la même période par ses principaux rivaux, comme Shell ou Total. L’anglo-néerlandais Shell a annoncé un bénéfice trimestriel de 3,52 milliards de dollars. Le géant pétrolier Total a vu ses profits bondir de 35% pour s’établir à 3,5 milliards de dollars.

Hausse des cours du brut

La reprise est également repartie chez ConocoPhillips, le troisième pétrolier américain et l’italien Eni qui ont annoncé un doublement de leurs bénéfices. Le premier pétrolier mondial, l’américain ExxonMobil, a également enregistré une progression de son bénéfice de 55% à 7,35 milliards de dollars. Ces profits record d’Exxon s’expliquent par la montée en puissance des activités au Qatar et par l’acquisition du spécialiste américain des gaz non conventionnels XTO Energy.

La hausse du prix du baril a également soutenue ces bons chiffres trimestriels. Les cours du brut ont pris 13% en un an, atteignant 76,9 dollars au troisième trimestre 2010 contre 68,16 dollars un an auparavant. Cette tendance devrait se maintenir pour les prochains mois. Le cours du brut a commencé le mois de novembre avec une hausse notable, repassant au-dessus des 83 dollars. Et certains spécialistes annoncent déjà un prix du brut au-dessus de 100 dollars en 2011. En moyenne, les marges de raffinage ont également progressé, d’une manière générale.

Versement de dividendes

Tout comme ses grands concurrents, Total devrait massivement réinvestir ses bénéfices dans l’exploration et la production de nouveaux gisements. Plusieurs grands projets sont en piste, via des prises de participation dans les sables bitumineux au Canada et dans le gaz de charbon en Australie. Total mise également sur les énergies renouvelables et le nucléaire. Le groupe français veut ainsi construire et exploiter des EPR, des réacteurs de troisième génération, en partenariat avec l’électricien EDF.

Sur le plan financier, Total a indiqué que les dividendes, au titre de l’exercice 2011, seront distribués trimestriellement à ses actionnaires. De son côté, le britannique BP envisage de reprendre, au début de l'année prochaine, le versement de dividendes à ses actionnaires. Le versement de dividendes avait, en effet, été gelé sous la pression du gouvernement fédéral américain.


Retrospective sur la flamblée du prix de baril en 2008 : coup de poker ou escroquerie organisée?

Jesourisvert ouvre un nouveau dossier rétrospective sur le monde pétrolier : arnaque et populisme au Canada entre 2008 et 2011...

introduction :

Une série d'évènements économique et politique ont conduit à une folle augmentation des prix du baril de pétrole en 2008, provoquant à une crise mondiale pour plusieurs institutions publiques et financières, sauf pour les compagnies pétrolières Imperial Oil-Exxon Mobil, Total et Shell qui organisait déjà la fermeture de ses raffineries à Montréal, comme la plupart des autres compagnies dans le monde.

Pour bien commencer 2011, Jesourisvert va présenter quelques articles et compte-rendus sur la situation de cette flambée artificielle des prix du baril, en parallèle à des projets de pipelines et d'exploitations du pétrole bitumineux canadien.
bonne lecture et bonne année 2011...

À qui profite le pétrole du Canada ?

Publié le 09 février 2008 à 00h00 | Mis à jour le 09 février 2008 à 06h00


  • La récente envolée des prix du pétrole a poussé les profits des entreprises de ce secteur à des niveaux record et enrichi en même temps les pays producteurs. Mais pas tous.

    Hélène Baril

Au Canada et en Alberta, c'est plutôt le contraire qui se produit. Pendant que les entreprises augmentent leurs profits, les retombées économiques de l'or noir diminuent au pays.

D'une part, Ottawa réduit l'impôt des entreprises, par lequel le gouvernement fédéral récupère une partie des profits pétroliers. Ça tombe bien pour les pétrolières, en ces années de profits faramineux.

D'autre part, l'Alberta a le régime de redevances pétrolières le plus généreux de tous les pays producteurs de pétrole. Si généreux, que plutôt que de rapporter plus d'argent à mesure que le prix international du pétrole augmente, le régime rapporte de moins en moins d'argent chaque année depuis 2005.

Cette année, soit pour l'exercice 2007-2008, la province prévoit tirer 10,3 G$ en redevances des quelque 150 entreprises actives sur son territoire. C'est l'équivalent des profits annuels de deux entreprises pétrolières canadiennes, Suncor et EnCana.

Comparée aux profits de ces entreprises qui s'enrichissent en exploitant ses sables bitumineux, la part de l'Alberta est non seulement petite, mais elle baisse d'année en année.

Comment est-ce possible ?

Le régime de redevances albertain a été conçu pour stimuler les investissements dans les sables bitumineux, plus coûteux à exploiter que les gisements conventionnels. Les entreprises qui exploitent les sables bitumineux commencent à payer des redevances seulement quand elles ont récupéré leurs coûts en capital.

À mesure que la production de pétrole conventionnel diminue et que celle des sables bitumineux augmente, la part qui revient à la province se réduit.

Le dernier budget albertain prévoyait qu'après le sommet atteint en 2005-2006, les revenus provenant des ressources non renouvelables déclineront lentement année après année (voir tableau).

C'est la raison pour laquelle le gouvernement de Ed Stelmach a mandaté un comité pour consulter les Albertains et trouver une façon d'enrayer ce déclin.

Sans surprise, le comité a recommandé au gouvernement d'augmenter les redevances, de les lier plus étroitement au prix du marché et d'imposer une nouvelle taxe sur l'exploitation des sables bitumineux.

L'initiative a eu l'effet d'une bombe dans le petit monde pétrolier canadien, que personne n'avait bousculé ainsi depuis le règne du premier ministre Peter Lougheed, il y a 30 ans. L'industrie est montée aux barricades et a accusé le gouvernement de l'Alberta de vouloir tuer la poule aux oeufs d'or.

Bolivie ou Venezuela

«Bienvenue dans la république bolivienne de l'Alberta». C'est le titre qu'a donné un analyste de la Deutsche Bank, Paul Sankey, à son rapport sur les recommandations du comité formé par le gouvernement.

Comparant les membres du comité à une délégation du Venezuela en visite au Canada, il prédisait le pire pour les entreprises installées en Alberta, notamment pour Husky Oil et Petro-Canada.

Au final, le gouvernement a tranché. Les redevances seront augmentées, mais pas autant que le comité l'avait suggéré. La nouvelle taxe sur les sables bitumineux n'a pas été retenue. Et le nouveau régime ne s'appliquera pas avant le 1er janvier 2009, ce qui laisse du temps à l'industrie pour se préparer. L'Alberta tirera 1,4 milliard de plus par année de l'exploitation de ses ressources pétrolières, à compter de 2010.

La catastrophe appréhendée par l'industrie ne s'est pas produite. L'annonce gouvernementale du nouveau régime de redevances a eu lieu le 27 octobre, après la fermeture des marchés.

Le lendemain, les actions des entreprises actives dans la province ont à peine bronché à la Bourse de Toronto et l'indice des titres énergétiques a fini la journée en légère hausse.

Tel rendement, telles redevances

Malgré cette hausse, l'Alberta conservera sa place parmi les juridictions qui prélèvent le moins de redevances sur ses ressources pétrolières, soit moins de 50 % des revenus totaux. C'est normal, parce que les projets pétroliers albertains sont moins rentables que ceux de partout ailleurs dans le monde, soutient Pierre Alvarez, le président de l'Association canadienne des producteurs de pétrole.

«Les projets albertains se situent dans la moitié inférieure des rendements sur l'investissement quand on les compare au reste du monde», explique M. Alvarez.

C'est aussi l'avis de l'analyste de la Deustche Bank, qui estime que «le régime albertain est le moins élevé de tous les régimes du monde, mais c'est là qu'il doit être», compte tenu du faible rendement des investissements.

L'analyste balaie du revers de la main l'argument de la sécurité et de la stabilité politique de l'Alberta, qui facilite la vie des investisseurs.

«Même s'il n'y a pas de danger de coup d'État au Canada, l'environnement fiscal changeant fait qu'on ne peut pas penser au Canada comme un climat particulièrement stable pour les investisseurs», écrit Paul Sankey, en faisant référence à la décision d'Ottawa de mettre fin abruptement au régime fiscal favorisant les fiducies de revenus et à la possibilité d'une réglementation sur les gaz à effet de serre, qui affecterait l'industrie pétrolière.

Du côté de l'industrie, le jeu s'est calmé. «Personne n'est content de payer plus mais on l'a accepté», dit Pierre Alvarez du nouveau régime de redevances.

Les pétrolières veulent toutefois obtenir des changements au régime de redevances pour le gaz et le pétrole conventionnel, «qui n'est pas bien conçu», selon leur porte-parole.

Pierre Alvarez estime que le fait que les marchés financiers aient bien accueilli le nouveau régime de redevances albertain ne veut rien dire. Ça ne veut surtout pas dire que le régime est encore généreux pour les entreprises.

«Les actions des compagnies canadiennes n'ont pas baissé (le lendemain de l'annonce) mais celles de toutes les autres ont monté. La stabilité n'est jamais une bonne chose dans cette matière.»

Si le gouvernement voulait une preuve qu'il n'avait pas indisposé l'industrie, ni même blessé la poule aux oeufs d'or, il l'a eue à la fin de janvier. Suncor Energy, le plus important exploitant des sables bitumineux de la province, a annoncé un investissement de 20,6 G$ pour augmenter sa production.

C'était peut-être le signe que le premier ministre Ed Stelmach attendait avant de déclencher des élections, ce qu'il a fait quelques jours après.

mercredi 5 janvier 2011

fuite de 5000 litres de pétrole d'un pipeline en France

Fuite sur le pipeline sud-européen qui traverse une partie du Nord-Isère

publié le 20.12.2010 02h00

source web :http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4349104/Fuite-sur-le-pipeline-sud-europeen-qui-traverse-une-partie-du-Nord-Isere.html

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De gros moyens ont été déployé  / Photo DR


Ils soupçonnaient une fuite de gaz. A Revel-Tourdan, les riverains de la station de pompage n’imaginaient pas la suite des événements lorsqu’ils ont appelé les secours samedi soir. C’est en fait une fuite de produits pétroliers qui a été découverte vers 20 h 40. Appelée immédiatement sur place, l’équipe d’astreinte de la Société du pipeline sud-européen (SPSE) a rapidement procédé à l’arrêt du pipeline et de la station de pompage. La fuite a ensuite été vite repérée, au niveau du joint d’une bride.

Près de 5 000 litres d’hydrocarbures se sont ainsi échappés avant l’arrivée des secours, allant se loger dans l’espace de rétention à l’intérieur du site puis dans le réseau de collecte des eaux de pluie. Une partie du produit a glissé dans un petit fossé à sec situé à environ 300 mètres en contrebas de la station. La SPSE assure qu’il n’y a aucun danger de contamination avec la nappe phréatique qui, selon elle, se trouverait à 35 mètres sous la surface. Hier, en début de soirée, le pompage des hydrocarbures était terminé. Le pipeline qui relie Fos-sur-Mer à l’Allemagne, approvisionne notamment sur sa route la raffinerie de Feyzin.

SOURCE WIKIPEDIA

Pipeline sud-européen

L'oléoduc est exploité par la Société du Pipeline Sud-Européen (SPSE) détenue par Total,ExxonMobil, BP, BASF, Shell et ConocoPhillips.