jeudi 20 janvier 2011

Suncor-Total: même boutiquier énergétique au Canada

AVERTISSEMENT :
CE TEXTE EST UN EDITO DU 01 JANVIER 2011 DU JOURNALISTE ANDRÉ PRATTE DE LA PRESSE. EN AUCUNE FAÇON JESOURISVERT N'EST RESPONSABLE DU POINT DE VU DE L'AUTEUR. CET ÉDITO EST DESTINÉ À VOUS INFORMER SUR LES MOUVANCES ET LIENS DES PÉTROLIÈRES
source web :
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/2011/01/01/2011-lannee-du-petrole/

2011, l’année du pétrole...

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André Pratte

Le sursaut du prix de l’essence à la veille de Noël a fait beaucoup jaser. Dans la région de Montréal, le prix du litre d’essence ordinaire a bondi de 11 cents, le 23 décembre, pour atteindre 1,24 $. Automobilistes et animateurs de radio ont fait leur habituelle montée de lait. Dans les heures et les jours qui ont suivi, les prix ont glissé pour revenir à un niveau plus normal.

Collusion entre les détaillants? Sans doute. Mais à moyen et à long terme, le prix de l’essence est d’abord déterminé par l’évolution du prix mondial, évolution sur laquelle les gouvernements n’ont pas de prise. Ainsi, au cours de l’année 2010, le prix de l’essence à Montréal a augmenté de quelque 7% tandis que le prix du brut augmentait de plus de 20%. Les Canadiens n’ont pas eu droit à un traitement de faveur; ils ont simplement profité de la montée du dollar canadien par rapport à la devise américaine.

Le baril de pétrole se vend aujourd’hui plus de 90$ US le baril, alors que son prix était de 75$ le baril au début de l’année. Les experts s’entendent pour prévoir une hausse continue pendant l’année 2011. Bien que les inquiétudes au sujet des changements climatiques persistent, bien que les fabricants d’automobiles introduiront de plus en plus de modèles hybrides et électriques, le pétrole restera LE principal carburant pour le transport au cours des prochaines années.

L’industrie pétrolière multiplie d’ailleurs les annonces de nouveaux investissements, pour des sommes colossales. On l’a vu récemment avec la conclusion du partenariat Suncor-Total pour le développement des sables bitumineux.

Le Wall Street Journal rapportait mercredi que, selon une étude de Barclays Capital, l’industrie mondiale planifie investir presque 500 milliards en 2011. Confiante que la demande et les prix iront en augmentant au cours des prochaines années, les multinationales de l’or noir mettent en marche d’imposants projet d’exploration et d’exploitation, notamment en haute mer, au large des côtes australiennes, chinoises, sud-américaines et africaines. Le traumatisme causé par la récession et par l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon est apparemment, déjà, loin derrière nous.
Un monde sans pétrole? Ça n’est pas pour demain.

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