mercredi 27 juin 2012

Pipe-Lines Montreal : plusieurs États américains se réveillent...


Publié le 27 juin 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
source web :http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201206/27/01-4538562-vent-dopposition-en-nouvelle-angleterre-pour-pipe-lines-montreal.php?

Vent d'opposition en Nouvelle-Angleterre pour Pipe-Lines Montréal

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Tout comme au Québec, l'oléoduc de 18 pouces... (photo archives La Voix de l'Est)
Tout comme au Québec, l'oléoduc de 18 pouces de diamètre que Pipe-Lines Montréal aimerait utiliser pour transporter du pétrole de Montréal vers les terminaux portuaires de Portland, au Maine, passe sous ou à proximité de plusieurs cours d'eau importants.
PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
La Voix de l'Est
L'opposition s'organise en Nouvelle-Angleterre pour contrer l'importation de pétrole des sables bitumineux de l'Alberta par l'entremise d'un oléoduc de Pipe-Lines Montréal (PLM).
Des groupes environnementaux du Maine, du New Hampshire et du Vermont joignent leurs forces pour dénoncer le projet. Tous plaident les risques que fait peser l'oléoduc de PLM sur l'environnement. Les arguments sont les mêmes entendus au Québec. «C'est un oléoduc qui a été construit il y a cinquante ans, fait remarquer Glen Brand, directeur du Sierra Club au Maine. Et il n'a pas été conçu pour transporter du pétrole aussi corrosif que celui des sables bitumineux.»
Tout comme au Québec, l'oléoduc de 18 pouces de diamètre que PLM aimerait utiliser pour transporter du pétrole de Montréal vers les terminaux portuaires de Portland au Maine passe sous ou à proximité de plusieurs cours d'eau importants, note M. Brand. Un déversement serait catastrophique, selon lui. Il cite la rivière Androscoggin, près de la Ville de Bethel au Maine, un cours d'eau très populaire pour les activités récréatives. Le lac Sebago, source d'eau potable de la Ville de Portland où habite 15 % des résidants de l'État, serait également menacé par un déversement. Tout comme la baie Casco où les installations portuaires de PLM se trouvent. Elle est fréquentée par des pêcheurs commerciaux et les touristes, dit l'environnementaliste.
«Ça nous inquiète beaucoup parce que c'est le pétrole brut le plus sale qui existe. Il y a de vrais risques pour des plans d'eau qui sont cruciaux pour la population», a dit M. Brand en entrevue hier avec La Voix de l'Est.
À l'instar du Comité d'environnement de Dunham, le Sierra Club ne croit pas que le projet d'exporter du pétrole des sables bitumineux sur la côte est américaine en passant par Montréal a été abandonné. La compagnie Enbridge, instigatrice du projet, travaille à mettre les pièces en place, estime M. Brand. «Ils sont en train de procéder étape par étape et prennent tous les moyens pour préparer le terrain. Ça leur permet d'éviter que les citoyens en fassent (du projet) un examen minutieux.»
Étape de franchie
En mars dernier, une lettre du ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, informait le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, que Enbridge avait abandonné son projet de transporter du pétrole des sables bitumineux vers les États-Unis en transitant par le Québec.
Tous les détails dans notre édition de mercredi

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