mercredi 24 février 2010
Fuite d'un pipeline d'Enbridge dans le Dakota du Nord
HOUSTON, TX, Jan 10, 2010 (MARKETWIRE via COMTEX) -- Enbridge Energy Partners, L.P. (NYSE: EEP) (the "Partnership") today reported that clean up was continuing on a crude oil leak, which was confirmed Saturday on Line 2b on the Enbridge Lakehead Pipeline System. An initial spill estimate of approximately 3,000 barrels (126,000 gallons) of light crude oil was reported to federal and state regulatory authorities.
The leak, which is located in Pembina County, North Dakota, was detected by the Enbridge pipeline control center at approximately 11:30 p.m. CT, Friday, Jan. 8. The pipeline was immediately shutdown and isolated by closing valves upstream and downstream of the suspected leak site. The leak is contained within the Enbridge right-of-way, and no water or wildlife have been affected. Enbridge employees and contractors are on site removing crude oil from the affected section of the pipeline right-of-way. The cause of the leak is under investigation by Enbridge and pipeline regulatory authorities. Line 2b runs from Cromer, Manitoba, to Superior, Wisc. The segment of Line 2b between Cromer and Clearbrook, Minn. likely will remain out of service through Monday, Jan. 11. Oil that was designated for transportation on Line 2b is being moved on other Enbridge pipelines that parallel Line 2b until service is restored on that pipeline. Line 2B, from Clearbrook to Superior, Wisc., is continuing to move volumes sourced from Enbridge's North Dakota System as well as re-routed volumes from upstream of Cromer on Line 2b. Enbridge Energy Partners, L.P. (www.enbridgepartners.com) owns and operates a diversified portfolio of crude oil and natural gas transportation systems in the United States. Its principal crude oil system is the largest transporter of growing oil production from western Canada. The system's deliveries to refining centers and connected carriers in the United States account for approximately 11 percent of total U.S. oil imports; while deliveries to Ontario, Canada, satisfy approximately 60 percent of refinery demand in that region. The Partnership's natural gas gathering, treating, processing and transmission assets, which are principally located onshore in the active U.S. Mid-Continent and Gulf Coast area, deliver approximately 3 billion cubic feet of natural gas daily. Enbridge Energy Management, L.L.C. (NYSE: EEQ) (www.enbridgemanagement.com) manages the business and affairs of the Partnership and its sole asset is an approximate 13 percent interest in the Partnership. Enbridge Energy Company, Inc., an indirect wholly owned subsidiary of Enbridge Inc. of Calgary, Alberta, (NYSE: ENB) (TSX: ENB) (www.enbridge.com) is the general partner and holds an approximate 27 percent interest in the Partnership. Investor Relations Contact:
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grave fuite d'hydrocarbure en Italie
"Nous allons demander l'état de calamité et la mise en place d'un plan pour limiter les dommages à l'environnement et faire face à une situation grave qui met en danger notre région tout entière et nos cours d'eau", a déclaré le responsable pour l'environnement de la Région Lombardie, Davide Boni.
Malgré les barrières mises en place pour tenter de l'endiguer, la nappe de pétrole, longue de plusieurs kilomètres, a réussi à descendre le cours du Lambro depuis Monza (nord-ouest de l'Italie) et à contaminer le Pô près de la ville de Piacenza. Une unité de crise a été mise place à la préfecture de Milan.
"C'est un vrai acte de terrorisme environnemental", a déclaré le président de la province de Monza Dario Allevi, tandis que le parquet de cette ville a ouvert une enquête.
M. Allevi a également qualifié de "gravissime" le comportement de la société dont le carburant a été déversé dans l'eau, assurant que cette dernière avait refusé de faire entrer sur son site pendant des heures des techniciens qui voulaient tenter d'arrêter la fuite de pétrole.
Le long du Lambro, des dizaines d'oiseaux morts, notamment des canards englués de pétrole, ont été retrouvés. A Calendasco, un village situé près du confluent, l'odeur âcre du pétrole était perceptible dans l'air, tandis que des militaires et de la protection civile s'activaient sur les rives du Pô.
"Nous allons monter une barrière en travers du fleuve et positionner du matériel absorbant de façon à absorber les hydrocarbures", a expliqué à l'AFP Enzo Buttasava, volontaire de la protection civile. "Nous cherchons l'endroit le plus étroit possible".
"Il devrait y avoir en tout quatre barrages au niveau de la zone de Piacenza", a précisé un représentant des autorités locales, Alfio Rabeschi.
"C'est une sacrée catastrophe", a-t-il déploré, "ici, il y a beaucoup de courant, la nappe est diluée mais le pétrole pourrait s'accumuler dans les méandres du fleuve".
Outre les barrières, des équipes de pompiers, de la protection civile et de l'Agence régionale lombarde pour la protection de l'environnement (ARPA) ont été déployées avec des engins pour tenter d'absorber les tonnes de pétrole.
"La quantité de pétrole déversée s'élève à au moins 1.000 m3, mais elle est probablement beaucoup plus importante", a expliqué à l'AFP une porte-parole de l'ARPA, Monia Maccarini.
La protection civile de la région d'Emilie-Romagne, la première en aval de la nappe de pétrole, a estimé que l'état d'alerte pour les municipalités de la vallée du Pô allait durer cinq jours.
En outre, par mesure de précaution, le préfet de Lombardie a "invité les maires à appeler la population à éviter d'utiliser l'eau courante", a précisé à l'AFP son chef de cabinet, Roberta De Francesco.
Legambiente, la principale association italienne de défense de l'environnement, a qualifié cette catastrophe de "désastre écologique sans précédent pour l'écosystème du Lambro, qui en payera les conséquences pendant longtemps".
C'est un acte de malveillance qui est à l'origine de cette catastrophe: à 04H00 du matin mardi, les vannes du dépôt de l'ex-raffinerie Lombardi Petroli à Villasanta, près de Monza, ont été ouvertes par quelqu'un qui connaissait visiblement les lieux.
© 2010 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
mardi 23 février 2010
Saint-Césaire veut des garanties de Montréal Pipe-Lines
Le Journal de Chambly - 23 février 2010
Actualité > Environnement
Le maire Serge Gendron avait préparé une série de questions pour le directeur des opérations de Montréal Pipe-Lines, invité à une soirée d'information publique le 15 février à la salle du conseil municipal de Saint-Césaire. À l'ordre du jour, le projet d'inversion du pipeline Portland-Montréal pour acheminer vers Highwater du pétrole brut en provenance de l'Alberta. Le maire a profité de cette tribune pour demander à la compagnie d'offrir des garanties concrètes de protection des puits d'eau potable… et obtenu en réponse que Montréal Pipe-Lines agit en bon citoyen corporatif et prend ses responsabilités, tant dans les opérations courantes que lors d'accidents susceptibles d'affecter les populations le long du tracé du pipeline.
D'entrée de jeu, le maire a invité l'assistance à laisser à d'autres paliers la discussion sur la pertinence ou non de transporter le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta, pour se concentrer sur l'objectif de la soirée. Celui-ci était de mieux connaître le projet de Montréal Pipe-Lines, d'en comprendre les risques de contamination de l'eau potable et les dangers pour la population. La Ville avait demandé à l'hydrogéologue Yves Aubin, de la firme Laforest Nova Aqua (LNA) d'être présent. «Si ce n'était pas de la proximité de nos puits d'eau potable avec la station de pompage, nous ne serions peut-être pas ici ce soir», insistait M. Gendron.
Guy Robitaille, directeur des opérations, appuyé par une équipe de professionnels impliqués dans le projet, a présenté un montage Power Point préparé expressément pour la rencontre de Saint-Césaire.
Il a d'abord tenu à préciser que Montréal Pipe-Lines est une compagnie canadienne et que le pétrole qui traversera le Canada, via Montréal et la Montérégie vers le port de mer de Portland, ne sera pas nécessairement destiné au marché américain.
«Contrairement à ce qui a été dit, le pétrole pourrait aussi être réacheminé au Canada ou ailleurs. Il ne sera pas uniquement destiné au marché américain. Il sera transporté jusque-là à cause de la présence du port de mer», précisait M. Robitaille.
A alors suivi une présentation plus technique sur l'ensemble du pipeline actuel et sur le projet d'inversion des fluides qui y circulent. Ainsi, c'est le pipeline de 457 mm (18 pouces) qui est visé par le projet. Il a été construit en 1950. Sur le même tracé se trouvent une conduite inutilisée de 12 pouces, construite en 1941, une autre de 610 mm (24 pouces) qui date de 1965, toujours en service entre Portland et Montréal.
M. Robitaille a expliqué le fonctionnement général des installations et les différents systèmes de contrôle qui permettent, a-t-il affirmé, de détecter même de très petites fuites selon une simulation d'accident réalisée l'an dernier à Saint-Césaire. «L'alarme a sonné à Portland malgré une très petite fuite provoquée intentionnellement», a confirmé Ronald Dupuis, l'opérateur responsable du secteur, présent dans la salle. Un central électronique sophistiqué est installé à Portland où un opérateur est en poste 24 heures par jour, sept jours par semaine. À l'intérieur de la conduite se trouvent des équipements de détection des variations de différentes natures qui peuvent survenir, reliés à ce centre névralgique.
Différents types d'inspections visuelles sont aussi programmés sur le terrain, en avion (aux deux semaines), et une inspection interne plus poussée est réalisée tous les cinq ans. L'opérateur de secteur passe à la station de pompage de Saint-Césaire presque quotidiennement.
Une fuite en 1999 à Saint-Césaire
C'est l'opérateur de secteur qui avait détecté une fuite en 1999, causée par un défaut de tubulure à l'intérieur de la station de pompage de Saint-Césaire. L'accident avait tout de même provoqué le déversement de l'équivalent de deux camions citerne et la contamination d'un ruisseau tout près qui se déverse dans la rivière Yamaska.
M. Robitaille en a profité pour rappeler que Montréal Pipe-Lines était intervenue rapidement et qu'en trois jours tout avait été nettoyé à la satisfaction du ministère de l'Environnement, en collaboration avec le Service de sécurité incendie de la municipalité. «Nous faisons des exercices, des simulations pour être prêts à intervenir efficacement lors d'accidents, le plus souvent causés par des agents extérieurs», précisait-il.
Ce à quoi le maire Gendron rétorquait, une étude de l'Office national de l'énergie en main, qu'il y a eu tout de même 32 incidents dans le réseau sur une période de 20 ans, incluant celui de Saint-Césaire, dont 13 par corrosion extérieure et 10 par des fissures dues à une corrosion sous tension.
Reconnaissant que le risque zéro est impossible, il demandait tout de même si la compagnie s'engagerait à assumer la construction de puits d'alertes pour détecter des fuites sournoises à proximité de la station de pompage, du ruisseau et du puits no. 3, une suggestion expliquée par l'hydrogéologue Yves Aubin.
«Ce n'est pas à nous d'assumer ça. Il y a plein d'autres sources possibles de contamination de la nappe d'eau. Nous ne connaissons pas l'état des lieux, le passé et les risques inhérents aux activités en surface par exemple», insistait M. Robitaille.
Le porte-parole de Montréal Pipe-Lines s'est attaché à démontrer que le transport par pipeline est le plus sécuritaire (voir autre texte) malgré les risques inévitables.
Plusieurs élus de Saint-Césaire et des municipalités environnantes ont posé des questions portant sur la sécurité, sur l'existence d'exemples d'inversion de débit dans des pipelines - la réponse est oui - et sur le calendrier de réalisation du projet.
Sur ce point, M. Robitaille a confirmé que rien ne sera en chantier en 2010, bien que les démarches pour l'obtention d'autorisations seront poursuivies, notamment pour la construction du poste de pompage à Dunham. «Actuellement le projet est sur la glace à cause de la crise économique, mais nous voulons être prêts lorsqu'on nous demandera d'aller de l'avant. Une fois lancés, les travaux pour inverser le débit du pipeline dureront environ un an.»
Le maire, content du déroulement mais déçu de la faible participation des citoyens, demeure tout de même sur ses gardes quant à la protection de l'eau potable de sa municipalité.
vendredi 19 février 2010
Référence et table conversion de mesure en produit pétrolier
Facteur de conversion approximatif
- Mètre cube de pétrole = 6,29 barils de pétrole
- Mètre cube de gaz naturel = 35,3 mètres cubes de gaz naturel
- Tonne métrique = 1,18 mètres cubes de pétrole
- Tonne métrique = 1,10 tonnes courtes
- Mètre = 99,97 cm
- Hectare = 2,47 acres
- Kilomètre carré = 0,386 mille carré
- Kilogramme = = 2,20 livres
- Degré Celsius (°C) = (°C x 1,8) + 32 degrés Fahrenheit (°F)
- Dollar canadien ($ CA) = 0,82 dollar US ($ US) **
* Selon le Système international d'unités et la gravité moyenne mondiale
** Conformément au taux de change officiel en vigueur le 30 juin 2005
Un million de tonnes de pétrole produisent environ 4000 gigawattheures d'électricité dans une centrale électrique moderne
source : industrie canada www.ic.gc.ca
mercredi 17 février 2010
Extraits de rapport du site du BST sur des incidents de pipelines
24 juillet 2007 — Pipeline de pétrole brut - Dommages causés par des tiers à la canalisation de pétrole brut de 610 millimètres de diamètre appartenant à la Trans Mountain Pipeline L.P. à la borne kilométrique 3,10 de la conduite de transfert du quai Westridge à Burnaby (Colombie-Britannique)
Rapport numéro P07H0040
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet événement dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilitéés civiles ou pénales.
Rapport d'enquête de pipeline
Pipeline de pétrole brut - Dommages causés par des tiers
à la canalisation de pétrole brut
de 610 millimètres de diamètre
appartenant à la Trans Mountain Pipeline L.P.
à la borne kilométrique 3,10
de la conduite de transfert du quai Westridge
à Burnaby (Colombie-Britannique)
24 juillet 2007
Rapport numéro P07H0040
Sommaire
Le 24 juillet 2007 à 12 h 31, heure avancée du Pacifique, la conduite de transfert de 610 millimètres (24 pouces) du quai Westridge, appartenant à la Trans Mountain Pipeline L.P. et exploitée par la Kinder Morgan Canada Inc., a été heurtée et percée par le godet d'une excavatrice d'un entrepreneur pendant des travaux de creusage d'une tranchée en vue de la construction d'un égout pluvial le long d'Inlet Drive, à Burnaby(Colombie-Britannique).
La rupture du pipeline a causé un déversement d'environ 234 mètres cubes de pétrole brut, dont on a pu récupérer environ 210 mètres cubes. Le pétrole brut s'est écoulé dans la baie de l'inlet Burrard par le réseau d'égout pluvial de Burnaby. Onze maisons ont été souillées par le pétrole brut; de nombreuses autres résidences ont dû être remises en état, et quelque 250 résidants du secteur ont évacué volontairement leurs domiciles. L'accident n'a pas causé d'explosion ou d'incendie, et n'a causé aucune blessure; toutefois, des intervenants d'urgence et deux pompiers appelés sur les lieux de l'incident ont été éclaboussés par le pétrole brut. Deux personnes du public ont aussi été éclaboussées.
18 octobre 2005 — Rapport d'enquête de pipeline Défaillance d'un automate programmable Foothills Pipe Lines Ltd. Station de décompression/recompression BP Canada Energy Company Installation de traitement des liquides du gaz naturel d'Empress Près d'Empress (Alberta)
Rapport numéro P05H0061
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet accident dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Rapport d'enquête de pipeline
Défaillance d'un automate programmable
Foothills Pipe Lines Ltd.
Station de décompression/recompression
BP Canada Energy Company
Installation de traitement des liquides du gaz naturel d'Empress
Près d'Empress (Alberta)
Le 18 octobre 2005
Rapport numéro P05H0061
Résumé
Le 18 octobre 2005 à 8 h 29, heure normale des Rocheuses, un automate programmable est tombé en panne à la station de décompression/recompression de la Foothills Pipe Lines Ltd. qui appartient à la TransCanada et fait partie des installations de traitement des liquides du gaz naturel de la BP Canada Energy Company situées près d'Empress (Alberta). La défaillance de l'automate programmable a occasionné un début de surpression dans le recompresseur « A ». À 8 h 41, une rupture s'est produite dans un bout de canalisation d'un diamètre nominal de 2 pouces de la conduite de mise en pression située en amont du recompresseur « A », ce qui a causé la libération d'une quantité négligeable de gaz naturel. L'opérateur de la salle de contrôle a alors immédiatement commandé un arrêt d'urgence de l'installation. Cet arrêt d'urgence a occasionné la libération dans l'atmosphère d'environ 23 x 103 mètres cubes de gaz ainsi que le brûlage à la torche d'environ 11 x 103 mètres cubes de gaz. Le moteur du recompresseur « A » a continué de tourner pendant encore 20 minutes, après quoi une explosion s'est produite dans la partie centrale du moteur. Le moteur a continué de tourner jusqu'à ce qu'on l'arrête manuellement à 9 h 11. Personne n'a été blessé.
This report is also available in English.
7 décembre 2002 — Rupture d'un pipeline de produits raffinés à la canalisation principale de 273,1 millimètres de diamètre exploitée par Pipelines Trans-Nord Inc. au poteau kilométrique 63,57 près de Saint-Clet (Québec)
Rapport numéro P02H0052
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet accident dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Rapport d'enquête de pipeline
Rupture d'un pipeline de produits raffinés
à la canalisation principale
de 273,1 millimètres de diamètre
exploitée par Pipelines Trans-Nord Inc.
au poteau kilométrique 63,57
près de Saint-Clet (Québec)
le 7 décembre 2002
Rapport numéro P02H0052
Sommaire
Le 7 décembre 2002 vers 10 h 53, heure normale de l'Est, la compagnie Pipelines Trans-Nord Inc. livrait des produits pétroliers raffinés à la station de la compagnie située à Cornwall (Ontario), quand une surpression a entraîné la rupture de la canalisation principale entre la station de pompage de Como et la station de pompage de Lancaster, près de Saint-Clet (Québec). Environ 32 mètres cubes de combustible diesel à basse teneur en soufre se sont répandus dans le secteur et se sont déversés dans le réseau de drainage de Saint-Emmanuel. La compagnie a récupéré la plus grande partie du produit répandu. Il n'y a eu aucune victime.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet accident dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Rapport d'enquête de pipeline
Rupture d'un oléoduc
d'Enbridge Pipelines Inc.
à la canalisation 3/4 de 864 millimètres,
au poteau milliaire 109,42
près de Hardisty (Alberta)
17 janvier 2001
Rapport numéro P01H0004
Sommaire
Le 17 janvier 2001, à 0 h 45, heure normale des Rocheuses, la canalisation 3/4 de 864 millimètres de diamètre extérieur d'Enbridge Pipelines Inc. s'est rompue au poteau milliaire 109,42, à 0,8 kilomètre en aval de la station de pompage de Hardisty, près de Hardisty (Alberta), dans un marécage permanent alimenté par une source souterraine. Bien que le centre de contrôle à Edmonton (Alberta) ait fermé la canalisation dans les minutes qui ont suivi, l'emplacement exact de la rupture n'a pas été découvert avant 14 h 15, heure normale des Rocheuses. Environ 3 800 mètres cubes de pétrole brut ont été déversés et contenus dans une zone de 2,7 hectares. De ce volume, 3 760 mètres cubes avaient été récupérés au 1er mai 2001.
This report is also available in English.
29 septembre 2001 — Rupture d'un oléoduc d'Enbridge Pipelines Inc. à la canalisation 10 de 508 millimètres au poteau milliaire 1885,64 près de Binbrook (Ontario)
Rapport numéro P01H0049
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet accident dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Rapport d'enquête de pipeline
Rupture d'un oléoduc
d'Enbridge Pipelines Inc.
à la canalisation 10 de 508 millimètres
au poteau milliaire 1885,64
près de Binbrook (Ontario)
le 29 septembre 2001
Rapport numéro P01H0049
Sommaire
Le 29 septembre 2001 à 8 h 36, heure normale des Rocheuses, une rupture s'est produite au poteau milliaire 1885,64 de la canalisation 10 de 508 millimètres de diamètre extérieur d'Enbridge Pipelines Inc., près de Binbrook (Ontario). La canalisation 10 transporte du pétrole brut de Westover (Ontario) à Buffalo (New York), aux États-Unis. La rupture s'est produite dans un champ de soja. Dans les huit minutes qui ont suivi la rupture, l'opérateur du centre de contrôle d'Edmonton (Alberta) a fermé la canalisation et a commencé à isoler le secteur touché. Les équipes d'intervention ont confiné le déversement à l'intérieur de deux zones générales, à savoir une rigole naturelle perpendiculaire au pipeline et la tranchée du pipeline. La rupture a causé le déversement d'environ 95 mètres cubes de pétrole brut sur une surface d'environ 0,67 hectare.
This report is also available in English.
20 mai 1999 — Rupture d'un oléoduc de pétrole brut Enbridge Pipelines Inc. Conduite principale de 864 mm de diamètre Borne kilométrique 714,8541 À environ 10,6 km À l'est de Regina (Saskatchewan)
Rapport numéro P99H0021
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet accident dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Rapport d'enquête sur un accident de pipeline
Rupture d'un oléoduc de pétrole brut
Enbridge Pipelines Inc.
Conduite principale de 864 mm de diamètre
Borne kilométrique 714,8541
À environ 10,6 km
À l'est de Regina (Saskatchewan)
20 mai 1999
Rapport numéro P99H0021
Résumé
Le 20 mai 1999, à 20 h 59, heure normale des Rocheuses (HNR), la conduite 3 du système de canalisation d'Enbridge Pipelines Inc. (Enbridge) se rompait, entraînant le déversement de 3 123 mètres cubes (m3) (20 600 barils) de pétrole brut lourd de Cold Lake. Environ 3,6 hectares (ha) (8,8 acres) de terres agricoles ont été contaminés. Le personnel d'Enbridge, qui se trouve au centre de contrôle d'Edmonton (CCE) de l'entreprise, s'est immédiatement aperçu de la rupture de l'oléoduc. Le CCE a en effet reçu un signal d'alarme en provenance du système d'acquisition et de contrôle des données (SCADA), l'avertissant de la chute de pression, conjuguée au déséquilibre subséquent du volume dans l'oléoduc. Selon l'information fournie par le système, la pression de refoulement à la station de pompage de l'entreprise à Regina (borne kilométrique 704,202) avait chuté de 4 668 kilopascals (kPa) (677 livres par pouce carré [lb/po2]) à 1 262 kPa (183 lb/po2). La pression d'aspiration à la station de pompage de l'entreprise à Odessa (borne kilométrique 761,971) avait baissé, passant de 917 kPa (133 lb/po2) à 117 kPa (17 lb/po2).
À 21 h 00, le CCE commençait à fermer la conduite 3 entre Hardisty (Alberta) et Superior (Wisconsin). À 21 h 03, il amorçait la fermeture à distance des robinets d'arrêt à divers endroits sur la conduite 3 entre Craig (Saskatchewan) (borne kilométrique 590,67) et Cromer (Manitoba) (borne kilométrique 958,845). À 21 h 29, des pompiers du service des incendies de Pilot Butte arrivaient sur les lieux de l'accident, ayant été avertis par le CCE. L'accident s'est produit dans une zone agricole, à environ 10,6 km en aval de la station de pompage de Regina. À 21 h 31, le CCE recevait un appel d'un propriétaire foncier local, et lui a alors conseillé d'évacuer les lieux. À 21 h 35, le personnel du service d'intervention en cas d'urgence d'Enbridge est arrivé sur les lieux et avait déjà commencé à établir un périmètre de sécurité autour du site et entrepris l'évacuation des résidents locaux lorsque des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont arrivés à 21 h 36 pour prêter main-forte. À 18 h 15, le 21 mai 1999, la conduite 3 était remise en service après que la section d'oléoduc endommagée a été isolée et contournée. À 15 h 51, le 23 mai 1999, la conduite 3 fonctionnait de nouveau de façon normale.
This report is also available in English.
rapport d'incident 2008 Bureau de la Sécurité des Transports (BST) du Canada
Faits saillants 2008
Événements de pipeline
Un total de 6 accidents de pipeline a été signalé au BST en 2008, une hausse du total de 5 en 2007, mais une baisse par rapport à la moyenne de 8 pour les années 2003 à 2007. Le dernier accident de pipeline mortel à survenir dans l'industrie des pipelines relevant de la compétence fédérale remonte à 1988.
En 2008, 67 incidents de pipeline ont été signalés conformément aux exigences du BST en matière de déclaration des événements, une hausse du total de 50 en 2007, et par rapport à la moyenne quinquennale de 48. Au total, 78 % de ces incidents étaient des fuites non confinées ou non contrôlées de petites quantités de gaz, de pétrole et de produits de vapeur à haute pression.
Statistiques des événements de pipeline | |||||
Données préliminaires de 2008 | |||||
2008 | 2007 | 2003-2007 Moyenne | |||
Accidents | |||||
Canalisation | 0 | 2 | 2 | ||
Dommages à des tiers | 0 | 1 | 1 | ||
Mouvements de sol | 0 | 0 | 0 | ||
Corrosion / Fissuration causée par l'environnement | 0 | 0 | 0 | ||
Incendie / Inflammation / Explosion | 0 | 0 | 0 | ||
Autres dommages et fuite | 0 | 1 | 1 | ||
Autres installations * | 6 | 5 | 8 | ||
Dommages à tiers | 1 | 1 | 1 | ||
Mouvements du sol | 0 | 0 | 0 | ||
Corrosion / Fissuration causée par l'environnement | 0 | 0 | 0 | ||
Incendie / Inflammation / Explosion | 4 | 4 | 7 | ||
Autres dommages et fuite | 1 | 0 | 0 | ||
Incidents | |||||
Canalisation | 13 | 14 | 15 | ||
Dommages à des tiers / Aucune fuite | 3 | 2 | 2 | ||
Mouvements du sol | 0 | 1 | 1 | ||
Fuite non confinée | 5 | 9 | 10 | ||
Autres | 5 | 2 | 3 | ||
Autres installations * | 67 | 50 | 48 | ||
Dommages à des tiers / Aucune fuite | 2 | 0 | 0 | ||
Mouvements du sol | 0 | 0 | 0 | ||
Fuite non confinée | 57 | 45 | 45 | ||
Autres | 8 | 5 | 4 | ||
| |||||
Bureau de la sécurité des transport du Canada |