vendredi 23 avril 2010

Un pipeline qui dérange bien des citoyens à Mansonville

source web :http://www.lerefletdulac.com/Actualites/2010-04-23/article-1034686/Un-pipeline-qui-derange-bien-des-citoyens-a-Mansonville/1

Des citoyens réclament la modernisation et une sécurité accrue à la station de pompage de la compagnie Pipe-Lines Montréal, située au sud-ouest du Canton de Potton.
Sujets :

Une groupe de citoyens, dont Jean-Pierre Gravel se fait le porte-parole, ne sont pas sortis en confiance après la rencontre du 8 avril dernier, animée par le directeur des opérations Guy Robitaille.

M. Gravel, qui habite tout près du pipeline et de la station de pompage, sait qu'il ne peut tout chambouler ce qui existe déjà, mais demande le même degré de protection que le poste de Dunham devrait obtenir si le projet de renverser le flux de pétrole de concrétise. «Le matériel date déjà de 1950 et des fissures, jugées mineures par la compagnie, ont été déjà été observées sur l'oléoduc depuis les dix dernières années. De plus, l'équivalent de cinq barils de pétrole brut a été déversé dans la nature en 1999», lance-t-il.

M. Gravel s'inquiète aussi du non-intérêt de la compagnie à installer une membrane imperméable sous les pompes de la station, ainsi qu'un bassin de rétention pour capter de possibles déversements. «M. Robitaille a malheureusement répondu qu'aucune loi ou norme ne l'obligeait à le faire. De plus, il a dit que les tuyaux de 1950 étaient bons indéfiniment», déplore-t-il.

Plusieurs citoyens ont aussi soulevé le fait que le poste situé sur le chemin du Pipeline n'était pas gardé et qu'il était vulnérable auprès de malfaiteurs, de terroristes ou de vandales, dont les actes pourraient provoquer de lourds dommages à l'environnement, incluant la rivière Missisquoi, située à moins de deux kilomètres.
On réclame le BAPE
Les jeunes du Parti québécois et du Bloc québécois de Montréal, de la Montérégie et de l'Estrie unissent leurs voix à ceux qui réclament des études d'impact et des audiences publiques du BAPE sur le revirement du flux de l'oléoduc Montréal-Portland.
Selon eux, l'inversement du flux et le changement du type de pétrole qui y circulera, combinés à des risques de tremblements de terre et à des conditions fragiles de l'oléoduc vieux de 70 ans les inquiètent.

Ce projet implique également le remplacement du pétrole provenant du Moyen-Orient et circulant actuellement du Maine vers le Québec par du pétrole provenant des sables bitumineux de l'Alberta pour approvisionner l'Est américain. L'inquiétude grimpe d'un cran supplémentaire lorsqu'ils pensent aux conséquences désastreuses que l'exploitation du pétrole des sables bitumineux de l'Ouest canadien a sur l'environnement.

D'autre part, une rencontre à ce sujet aura lieu à l'Hôtel Le Granbyen, de Granby, le samedi 24 avril, à 9 h 30. Des groupes environnementaux émettront leurs commentaires et répondront aux affirmations de la compagnie faites à la réunion du 8 avril.
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