mercredi 3 novembre 2010

Fuite majeure de pétrole à Saint-Césaire en 1950

Le dossier des risques de fuites de pétrole provenant des oléoducs de la compagnies Pipe-Lines Montréal Ltée n'est pas clos, car le Comité pour l'Environnement de Dunham, le CEDunham, et plusieurs citoyens de la MRC de Brome-Missiquoi attendent toujours la décision du Tribunal Administratif du Québec (TAQ) concernant le bien fondé de la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) autorisant l'implantation d'un site industriel de station de pompage pétrolière de la compagnie américano-québécoise PLMP.

Depuis, le CEDunham fouille, recherche et trouve de nombreuses informations en contradiction avec le discours de la PLMP sur la sécurité de leur installation pétrolière.
Une nouvelle découverte inédite du président du Comité de Dunham fait la démonstration que les accidents importants sont arrivés dans l'Histoire de ce projet de pipeline entre Montréal et Portland.

Bien avant la création officielle en 1959 de l'Office nationale de énergie, plusieurs cas d'accidents ont été non répertoriés et oubliés par les services fédéraux, notamment comme celui du 26 octobre 1950, ou la rupture d'un oléoduc provoqua la panique dans la municipalité de Saint-Césaire. Pourtant la recherche d'archives et des témoignages locaux ont ouvert une nouvelle voie sur le sujet des accidents.

Une fuite de 125 000 gallons de pétrole (le mot huile est utlisé pour oil dans le texte) s'est produite à proximité de la station de Saint-Césaire, sur l'installation du tube de 18 pouces, et non du 14 pouces comme indiqué par le journal. Face au roisque majeur de contamination grave de la rivière Yamaska, les ingénieurs de la compagnie Pipe-Lines Montréal ont mis le feu au pétrole déversé, provoquant un immense brasier avec une fumée noire s'élevant à plus de 50 pieds de heuteur ( 25 mètres).

Les personnes de cette période se souviennent des traces et morceaux de pétrole qui restèrent imbibés dans le sol autour du sinistre. Doit-on attendre une nouvelle fuite majeure pour demander la ré-étude du réseau de pipeline, à moins que la PMPL se retire du dossier pour éviter cette étude d'impact environnemental de plus en plus nécessaire sur des vieux tuyaux enterrés.
À vous de vous forger une opinion citoyenne
N'abandonnons pas notre droit à recevoir des réponses claires, à l'image du dossier des gazs de schiste

JE SOURIS VERT
pour servir et non se servir...
Source archive : article de presse du journal La Voix de l'est, 26 octobre 1950, Société d'histoire de la Haute Yamaska à Granby


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