Je Souris Vert salue le mot d'encouragement de Mme Louisette Dussault, une proche voisine du réseau de pipeline de PMPL. Personnellement, je suis également heureux de rendre hommage à La Souris Verte, qui a été l'inspiratrice indirecte de ce blog verdoyant d'information...Merci. LB
source info : http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201007/20/01-4299677-louisette-dussault-joint-sa-voix-aux-opposants.php
Publié le 20 juillet 2010 à 08h13 | Mis à jour le 20 juillet 2010 à 08h16
Louisette Dussault joint sa voix aux opposants
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«Ça passe sur notre territoire dansd e vieux pipelines pour se rendre aux États-Unis. Là, ils vont les raffiner et probablement nous en revendre une partie. Qu'est-ce qu'on gagne, nous, là-dedans?», s'interroge la comédienne Louisette Dussault.
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(Sutton) Exporter via le Québec du pétrole provenant des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'aux États-Unis représente non seulement une menace environnementale, mais également une menace pour l'économie québécoise, croit Louisette Dussault. Le projet de Montréal Pipe-Lines, soutient-elle, apporte seulement des risques au Québec et aucun bienfait.
«Ça passe sur notre territoire dans de vieux pipelines pour se rendre aux États-Unis. Là, ils vont les raffiner et probablement nous en revendre une partie. Qu'est-ce qu'on gagne, nous, là-dedans?» s'interroge la populaire comédienne. «On se fait avoir. J'en ai ma claque!»
Mme Dussault connaît bien les oléoducs de l'entreprise montréalaise. Ils passent au bout de sa propriété à Sutton. Lorsqu'elle a acheté le terrain en 1968 avec son conjoint, on lui avait mentionné qu'une servitude existait sur la propriété. Elle n'en a pas fait de cas à l'époque, trop éblouie, dit-elle, par la beauté des lieux et la perspective d'y passer de bons moments avec les siens.
Quelques années après avoir construit la maison familiale, elle a compris que quelque chose hors de l'ordinaire se trouvait à proximité de sa propriété. Elle a aperçu des gens en train de marcher sur le terrain, inspectant le sol. Une fois par semaine, un hélicoptère survolait le secteur en ligne droite. Elle a aussi commencé à recevoir des lettres de Montréal Pipe-Lines. «C'est là que j'ai compris», raconte-t-elle.
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