Écrit par Jessica Nadeau
paru dans le journal rueFrontenac. com
source :http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/19370-deversement-petrole-riviere-des-prairies
Dimanche, 14 mars 2010 18:09
Le bris d’un pipeline souterrain a entraîné le déversement de plus de 5 000 litres d’essence et de diesel dans l’environnement dans le secteur Saint-François, à Laval, le 26 février. La contamination est telle que les équipes de décontamination sont toujours sur place deux semaines plus tard. Et elles en ont pour encore une ou deux semaines.
« De mémoire, je n’ai pas vu ça souvent, un déversement de cette ampleur-là », soutient Hélène Proteau, directrice régionale du centre de contrôle environnemental pour les régions de Montréal, Laval, Laurentides et Lanaudière.
C’est un citoyen qui a sonné l’alarme en voyant des hydrocarbures à la surface de l’eau du ruisseau Lapinière et de la rivière des Prairies, il y a deux semaines. Une équipe d’Environnement Québec s’est immédiatement rendue sur les lieux pour tenter de trouver la source du déversement et mettre en place des mesures de confinement et de récupération des hydrocarbures.
Ce n’est que le lendemain que l’équipe d’urgence, aidée de la Ville de Laval, a trouvé la source dans la fuite d’un pipeline souterrain appartenant à la compagnie Northern Pipelines inc. « La source n’était vraiment pas évidente à trouver », fait remarquer Hélène Proteau.
D’importants travaux de décontamination sont toujours en cours deux semaines après la fuite d’essence dans l’environnement. Photo Luc Laforce
La compagnie a été informée des dégâts et a pris des dispositions pour colmater la fuite et entamer les travaux de décontamination. Le centre de contrôle environnemental soutient qu’à ce jour, plus de 5 000 litres ont déjà été recueillis.
Un litre la minute
Selon le porte-parole de l’entreprise, Marc Parson, c’est un joint d’étanchéité d’une valve de raccordement qui aurait flanché. Ces valves se trouvent dans des voûtes – d’immenses caissons de métal qui peuvent contenir jusqu’à 7 000 litres – enfouies sous le terrain du pénitencier des Services correctionnels du Canada. Lorsque la voûte se remplit, ça déborde. Et c’est ce qui est arrivé.
Selon les estimations de la compagnie, l’écoulement a pu se faire au rythme d’un litre la minute. Et ce, depuis la dernière inspection du pipeline en date du 12 février.
« Ça peut paraître beaucoup, mais il faut savoir qu’il y a 14 583 litres d’essence à la minute qui passent dans le pipeline, soit 21 millions de litres par jour », précise M. Parson.
La fuite était donc trop petite, selon ses explications, pour être détectée avant qu’elle devienne apparente à la surface de la rivière.
Marc Parson se désole de cette fuite et affirme que la compagnie met tout en œuvre pour que le déversement ne laisse aucune trace dans l’environnement.
La voûte a été vidée, et des estacades ont été posées pour confiner les hydrocarbures qui ont été par la suite aspirés et transportés par camions-citernes. Parallèlement, on a procédé à l’excavation des sols le long du pipeline et à l’installation de puits d’observation qui vont permettre de faire un suivi pendant des mois, voire des années.
C’est la compagnie qui prend en charge toutes les opérations de décontamination, sous la supervision du Ministère. Les coûts sont, bien sûr, assumés par la compagnie. « Oui, cela coûte une fortune, mais je ne serais pas en mesure de dire combien pour l’instant, répond Marc Parson. Heureusement, il s’agit d’incidents qui surviennent très rarement. »
Dimanche, 14 mars 2010 18:09
Le bris d’un pipeline souterrain a entraîné le déversement de plus de 5 000 litres d’essence et de diesel dans l’environnement dans le secteur Saint-François, à Laval, le 26 février. La contamination est telle que les équipes de décontamination sont toujours sur place deux semaines plus tard. Et elles en ont pour encore une ou deux semaines.
« De mémoire, je n’ai pas vu ça souvent, un déversement de cette ampleur-là », soutient Hélène Proteau, directrice régionale du centre de contrôle environnemental pour les régions de Montréal, Laval, Laurentides et Lanaudière.
C’est un citoyen qui a sonné l’alarme en voyant des hydrocarbures à la surface de l’eau du ruisseau Lapinière et de la rivière des Prairies, il y a deux semaines. Une équipe d’Environnement Québec s’est immédiatement rendue sur les lieux pour tenter de trouver la source du déversement et mettre en place des mesures de confinement et de récupération des hydrocarbures.
Ce n’est que le lendemain que l’équipe d’urgence, aidée de la Ville de Laval, a trouvé la source dans la fuite d’un pipeline souterrain appartenant à la compagnie Northern Pipelines inc. « La source n’était vraiment pas évidente à trouver », fait remarquer Hélène Proteau.
D’importants travaux de décontamination sont toujours en cours deux semaines après la fuite d’essence dans l’environnement. Photo Luc Laforce
La compagnie a été informée des dégâts et a pris des dispositions pour colmater la fuite et entamer les travaux de décontamination. Le centre de contrôle environnemental soutient qu’à ce jour, plus de 5 000 litres ont déjà été recueillis.
Un litre la minute
Selon le porte-parole de l’entreprise, Marc Parson, c’est un joint d’étanchéité d’une valve de raccordement qui aurait flanché. Ces valves se trouvent dans des voûtes – d’immenses caissons de métal qui peuvent contenir jusqu’à 7 000 litres – enfouies sous le terrain du pénitencier des Services correctionnels du Canada. Lorsque la voûte se remplit, ça déborde. Et c’est ce qui est arrivé.
Selon les estimations de la compagnie, l’écoulement a pu se faire au rythme d’un litre la minute. Et ce, depuis la dernière inspection du pipeline en date du 12 février.
« Ça peut paraître beaucoup, mais il faut savoir qu’il y a 14 583 litres d’essence à la minute qui passent dans le pipeline, soit 21 millions de litres par jour », précise M. Parson.
La fuite était donc trop petite, selon ses explications, pour être détectée avant qu’elle devienne apparente à la surface de la rivière.
Marc Parson se désole de cette fuite et affirme que la compagnie met tout en œuvre pour que le déversement ne laisse aucune trace dans l’environnement.
La voûte a été vidée, et des estacades ont été posées pour confiner les hydrocarbures qui ont été par la suite aspirés et transportés par camions-citernes. Parallèlement, on a procédé à l’excavation des sols le long du pipeline et à l’installation de puits d’observation qui vont permettre de faire un suivi pendant des mois, voire des années.
C’est la compagnie qui prend en charge toutes les opérations de décontamination, sous la supervision du Ministère. Les coûts sont, bien sûr, assumés par la compagnie. « Oui, cela coûte une fortune, mais je ne serais pas en mesure de dire combien pour l’instant, répond Marc Parson. Heureusement, il s’agit d’incidents qui surviennent très rarement. »
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